Ferdinand_Pecora 18 février 2011 19:15

La dette d’un Etat (dette obligataire) est sensée être la plus sûre des dettes : l’Etat n’est pas sensé dire « on ne peut plus payer ».

Manque de bol, dans la vraie vie, au plus l’Etat emprunte sur les marchés, au plus il s’endette, au plus il coupe dans les budgets vitaux (soins, police, routes, hôpitaux...) pour montrer aux marchés qu’il fait des économies pour payer sa dette et ainsi de suite.

Conséquence : tant qu’on ne dissocie pas les activités bancaires (procédure Glass-Steagall), la spéculation mondiale continuera de piller l’économie réelle ; les Etats pourront de moins en moins rembourser leur emprunt, augmentant taxes et impôts, ce qui empêchera de plus en plus les gens de travailler, donc de créer de la richesse pour rembourser une dette irreboursable.

Sauf un Glass-Steagall Global, pas d’espoir.

Le 25 février, le premier pays à dire non à ce système d’usure, l’Irlande, va procéder à des élections qui pourraient voir la victoire du seul parti - le Sinn Fein - qui prône la mise en banqueroute organisée des banques par la procédure Glass-Steagall. A suivre.


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