Si on brule à domicile du gaz, charbon, ou du fuel, on produit de la chaleur avec un rendement qui peut monter jusqu’à 90% pour les chaudières à condensation : 90% de la valeur énergétique du carburant chauffe la maison, 10% chauffe l’atmosphère extérieure.

Maintenant si l’on produit de l’énergie mécanique (automobile, centrale thermique : énergie mécanique puis énergie électrique) les rendements énergétiques ne dépassent pas 35% ou 40% dans le meilleur des cas. Une voiture a pour fonction essentielle de chauffer l’atmosphère extérieure.

Tout cela est régi par le principe de Carnot qui définit un rendement théorique quand un fluide échange de l’énergie entre deux niveaux de température. On ne peut dépasser ce rendement théorique.

Il y a aussi une confusion dans l’article entre la déperdition d’énergie lors de la production d’électricité et la perte en ligne dans l’acheminement de l’électricité chez le consommateur. (Effet Joules). 

Je propose que tous les politiques étudient le principe de Carnot pour parler raisonnablement d’énergie, et que les écologistes apprécient ce qu’est la notion de puissance électrique ou mécanique avant de substituer des énergies « puissantes » (énergie chimique) à des énergies moins puissantes. Comment faire décoller un avion sans l’usage d’énergie chimique ?