Antoine Diederick 13 septembre 2011 00:06

a Monsieur Mourot,

c’est quand Napoléon a imposé la culture française en Flandre, quand les notables flamands ce sont mis au français pour avoir des emploi de notaires, de juges, d’officiers ministériels etc....

ils sont devenus comme des traîtres à la nation flamande, depuis, tout ce qui parle français est suspect, ils ont oublié que Napoléon est mort à Sainte Hélène....et comme l’économie flamande s’est écroulée peu après 1815, lors de l’invention de la machine à vapeur et des métiers à tisser mécaniques, une misère noire s’est installée en Flandre...et les Flamands de rêver de leur passé économique glorieux...il fallait des coupables à cet effondrement. Au même moment, la Wallonie, avec les mines de charbon, l’industrie lourde opérait une mutation novatrice dans un nouveau pays avec de nouvelles élites prêtes à s’engager , c’est l’époque d’ailleurs d’un libéralisme odieux qui traitait des ouvriers wallons comme du bétail.....tandis qu’une nouvelle bourgeoisie d’affaire s’installait au commande de la nouvelle Belgique....une partie de l’explication est là....

mais il y aussi un autre phénomène, le flamand qui voit pas plus loin que le bout de son potager....

selon la presse belge, ceux qui votent pour NVA ont de bons salaires , des moyens comme on dit.

une sorte de classe moyenne riche , ce ne sont pas forcement les petits salaires qui soutiennent Bart De Wever...des intellos aussi....il y a une partie de l’électorat flamand qui aime ce discours flamand-flamand, « alles voor Vlaanderen en allemaal voor Vlaanderen ». C’est très curieux ce mouvement pas vraiment populiste mais qui tient un discours populaire avec bcp de fausses affirmations mensongères aussi, mais cela plait et personne en Flandre n’a l’air de vouloir démonter cela , surtout dans la classe politique qui ne veut surtout pas perdre son électorat. En fait, la Belqgique est malade de la Flandre pour l’instant et du manque de volonté de relance économique en Wallonie (ds l’état actuel des structures fédérales).

Bruxelles est muselée....c’est la crise d’un modèle politique pensé depuis les années 1970 et qui semble à bout de souffle alors qu’il faudrait le modifier , renforcer le fédéral pour l’améliorer et donc être moin centrifuge que centripète


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