il n’y a jamais eu de genocide armenienne. c’est la turcophobie des francais, appuyes par la daispora armenienne qui controle la france, qui veut cela.
toute verite contraire à celle de la diaspora armenienne est interdite en france.
rappeler vous de l’affaire du professeur bernad lewy, linché par la france genocidiare.
en france, il est interdit de contredire les mensonges répandus par la
puissante diaspora arménienne, seuls connus des francais et des
européens.
Bernard Lewis accorde un entretien au quotidien Le Monde, publié dans
l’édition du 16 novembre 1993. À la question « Pourquoi les Turcs
refusent-ils toujours de reconnaître le génocide arménien ? » Bernard
Lewis répond : « Vous voulez dire : la version arménienne de cette
histoire ? » et reprend les arguments habituels du gouvernement turc sur
une population arménienne cherchant l’indépendance et pactisant avec
l’ennemi russe pendant la Première Guerre mondiale. Il renvoie dos à dos
les deux camps et affirme que chacun d’entre eux a subi de nombreuses
pertes humaines. Selon lui, les Ottomans ne voulaient que déplacer les
populations arméniennes, pas les exterminer.
Trente intellectuels, parmi lesquels André Chouraqui, Jacques Ellul,
Alain Finkielkraut, André Kaspi, Yves Ternon26 et Jean-Pierre Vernant
lui répondent dans le même journal le 27 novembre 1993, affirmant
notamment : « Nier les faits, effacer le crime, c’est à quoi s’emploient
les gouvernements turcs depuis Mustafa Kemal. Qu’un savant de
l’autorité de Bernard Lewis accrédite cette thèse officielle, qui
réitère elle-même le mensonge des criminels d’hier, rien ne le
justifie27. »
Dans l’édition du 1er janvier 1994, Bernard Lewis précise son point de vue, faisant valoir cinq arguments :
« Il n’y a eu aucune campagne de haine visant directement les
Arméniens, aucune démonisation comparable à l’antisémitisme en Europe. »
« La déportation des Arméniens, quoique de grande ampleur, ne fut
pas totale, et en particulier elle ne s’applique pas aux deux grandes
villes d’Istanbul et d’Izmir. »
« Les actions turques contre les Arméniens, quoique
disproportionnées, n’étaient pas nées de rien », citant à l’appui la
formation d’unités de volontaires arméniens dans l’armée russe, incluant
des sujets ottomans, encadrés par des personnalités arméniennes de
citoyenneté ottomane (allusion à Garéguine Pasdermadjian).
« La déportation, pour des raisons criminelles, stratégiques ou
autres, avait été pratiquée pendant des siècles dans l’Empire ottoman.
Les déportations ottomanes ne visaient pas directement et exclusivement
les Arméniens. Exemple : sous la menace de l’avancée russe et de
l’occupation imminente de cette ville, le gouverneur ottoman de Van
évacua à la hâte la population musulmane et l’envoya sur les routes sans
transports ni nourriture, plutôt que de la laisser tomber sous la
domination russe. Très peu de ces musulmans survécurent à cette
déportation “amicale”. »
Il y aurait certes eu « de terribles atrocités », mais « pas d’un seul côté ».
Le Comité de défense de la cause arménienne attaque Bernard Lewis, se
fondant sur la loi de juillet 1990, dite loi Gayssot. Il est débouté par
la 17e chambre de tribunal correctionnel de Paris, qui le condamne à
payer les frais de justice de Bernard Lewis ; deux autres procédures au
civil, menées par l’AGRIF et l’Union médicale arménienne de France
(UMAF), toutes deux représentées par Jacques Trémolet de Villers
échouent également, et les plaignants sont également condamnés à payer
les frais de justice de Bernard Lewis28.
Une autre procédure, au civil, conduit à la condamnation de Bernard
Lewis, le 21 juin 1995. Le tribunal, tout en se déclarant inapte à juger
de questions historiques, argue d’une faute en sa qualité d’historien,
d’un manquement aux devoirs d’objectivité. Le Tribunal a relevé que
c’est en « occultant les éléments contraires à sa thèse, que le
défendeur a pu affirmer qu’il n’y avait pas de « preuve sérieuse » du
génocide arménien ; qu’il a ainsi manqué à ses devoirs d’objectivité et
de prudence, en s’exprimant sans nuance, sur un sujet aussi sensible ;
que ses propos, susceptibles de raviver injustement la douleur de la
communauté arménienne, sont fautifs29 ». Les juges ont rappelé dans
leurs attendus que « cette thèse est contredite par les pièces versées
aux débats, desquelles il résulte que dans l’étude sur la question de la
prévention et de la répression du crime de génocide, adoptée par la
sous-commission de l’ONU le 29 août 1985, le massacre des Arméniens par
les Ottomans figure parmi les causes de génocides recensés au XXe siècle
; que le colloque intitulé Tribunal permanent des peuples, réuni à
Paris le 29 août 1984 et composé d’éminentes personnalités
internationales, a considéré comme bien fondée l’accusation du génocide
arménien formulée contre les autorités turques ; que le Parlement
européen, dans une résolution adoptée le 18 juin 1987, a reconnu la
réalité du génocide arménien et considéré que le refus par la Turquie de
l’admettre constituait un obstacle à l’entrée de ce pays dans la
Communauté européenne ».
Ce jugement est apprécié par la Ligue internationale contre le racisme
et l’antisémitisme (LICRA) qui s’était constituée partie civile, de par
sa vocation à « combattre par tous moyens la négation des génocides et
l’apologie des crimes contre l’humanité ». En revanche, il a été
critiqué sur la forme par des historiens comme Madeleine Rebérioux30,
Amnon Kohen31, Pierre Nora32 et René Rémond33. Un des adversaires les
plus constants de Bernard Lewis, Noam Chomsky, regrette aussi la
décision du tribunal, arguant qu’un « État ne devrait pas pouvoir
déterminer la vérité, même s’il a raison »34.
Bernard Lewis maintient sa position dans son livre The Middle East, dans
un entretien à Haaretz du 23 janvier 199835, dans un entretien à la
chaîne américaine C-SPAN du 25 mars 200236, et dans la troisième édition
de The Emergence of Modern Turkey (New York-Oxford, Oxford University
Press, 2002, p. 356).
Bernard Lewis, né le 31 mai 1916 à Londres, est un historien, professeur
émérite des études sur le Moyen-Orient à l’Université de Princeton,
spécialiste de la Turquie, du monde musulman et des interactions entre
l’Occident et l’Islam1. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de
référence sur le sujet1. De citoyenneté britannique à sa naissance, il a
aujourd’hui la double nationalité américaine et israélienne.
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