fn2009 29 décembre 2011 15:52

il n’y a jamais eu de genocide armenienne. c’est la turcophobie des francais, appuyes par la daispora armenienne qui controle la france, qui veut cela.

toute verite contraire à celle de la diaspora armenienne est interdite en france.

rappeler vous de l’affaire du professeur bernad lewy, linché par la france genocidiare.

en france, il est interdit de contredire les mensonges répandus par la puissante diaspora arménienne, seuls connus des francais et des européens.



Bernard Lewis accorde un entretien au quotidien Le Monde, publié dans l’édition du 16 novembre 1993. À la question « Pourquoi les Turcs refusent-ils toujours de reconnaître le génocide arménien ? » Bernard Lewis répond : « Vous voulez dire : la version arménienne de cette histoire ? » et reprend les arguments habituels du gouvernement turc sur une population arménienne cherchant l’indépendance et pactisant avec l’ennemi russe pendant la Première Guerre mondiale. Il renvoie dos à dos les deux camps et affirme que chacun d’entre eux a subi de nombreuses pertes humaines. Selon lui, les Ottomans ne voulaient que déplacer les populations arméniennes, pas les exterminer.

Trente intellectuels, parmi lesquels André Chouraqui, Jacques Ellul, Alain Finkielkraut, André Kaspi, Yves Ternon26 et Jean-Pierre Vernant lui répondent dans le même journal le 27 novembre 1993, affirmant notamment : « Nier les faits, effacer le crime, c’est à quoi s’emploient les gouvernements turcs depuis Mustafa Kemal. Qu’un savant de l’autorité de Bernard Lewis accrédite cette thèse officielle, qui réitère elle-même le mensonge des criminels d’hier, rien ne le justifie27. »

Dans l’édition du 1er janvier 1994, Bernard Lewis précise son point de vue, faisant valoir cinq arguments :

« Il n’y a eu aucune campagne de haine visant directement les Arméniens, aucune démonisation comparable à l’antisémitisme en Europe. »
« La déportation des Arméniens, quoique de grande ampleur, ne fut pas totale, et en particulier elle ne s’applique pas aux deux grandes villes d’Istanbul et d’Izmir. »
« Les actions turques contre les Arméniens, quoique disproportionnées, n’étaient pas nées de rien », citant à l’appui la formation d’unités de volontaires arméniens dans l’armée russe, incluant des sujets ottomans, encadrés par des personnalités arméniennes de citoyenneté ottomane (allusion à Garéguine Pasdermadjian).
« La déportation, pour des raisons criminelles, stratégiques ou autres, avait été pratiquée pendant des siècles dans l’Empire ottoman. Les déportations ottomanes ne visaient pas directement et exclusivement les Arméniens. Exemple : sous la menace de l’avancée russe et de l’occupation imminente de cette ville, le gouverneur ottoman de Van évacua à la hâte la population musulmane et l’envoya sur les routes sans transports ni nourriture, plutôt que de la laisser tomber sous la domination russe. Très peu de ces musulmans survécurent à cette déportation “amicale”. »
Il y aurait certes eu « de terribles atrocités », mais « pas d’un seul côté ».

Le Comité de défense de la cause arménienne attaque Bernard Lewis, se fondant sur la loi de juillet 1990, dite loi Gayssot. Il est débouté par la 17e chambre de tribunal correctionnel de Paris, qui le condamne à payer les frais de justice de Bernard Lewis ; deux autres procédures au civil, menées par l’AGRIF et l’Union médicale arménienne de France (UMAF), toutes deux représentées par Jacques Trémolet de Villers échouent également, et les plaignants sont également condamnés à payer les frais de justice de Bernard Lewis28.

Une autre procédure, au civil, conduit à la condamnation de Bernard Lewis, le 21 juin 1995. Le tribunal, tout en se déclarant inapte à juger de questions historiques, argue d’une faute en sa qualité d’historien, d’un manquement aux devoirs d’objectivité. Le Tribunal a relevé que c’est en « occultant les éléments contraires à sa thèse, que le défendeur a pu affirmer qu’il n’y avait pas de « preuve sérieuse » du génocide arménien ; qu’il a ainsi manqué à ses devoirs d’objectivité et de prudence, en s’exprimant sans nuance, sur un sujet aussi sensible ; que ses propos, susceptibles de raviver injustement la douleur de la communauté arménienne, sont fautifs29 ». Les juges ont rappelé dans leurs attendus que « cette thèse est contredite par les pièces versées aux débats, desquelles il résulte que dans l’étude sur la question de la prévention et de la répression du crime de génocide, adoptée par la sous-commission de l’ONU le 29 août 1985, le massacre des Arméniens par les Ottomans figure parmi les causes de génocides recensés au XXe siècle  ; que le colloque intitulé Tribunal permanent des peuples, réuni à Paris le 29 août 1984 et composé d’éminentes personnalités internationales, a considéré comme bien fondée l’accusation du génocide arménien formulée contre les autorités turques ; que le Parlement européen, dans une résolution adoptée le 18 juin 1987, a reconnu la réalité du génocide arménien et considéré que le refus par la Turquie de l’admettre constituait un obstacle à l’entrée de ce pays dans la Communauté européenne ».

Ce jugement est apprécié par la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) qui s’était constituée partie civile, de par sa vocation à « combattre par tous moyens la négation des génocides et l’apologie des crimes contre l’humanité ». En revanche, il a été critiqué sur la forme par des historiens comme Madeleine Rebérioux30, Amnon Kohen31, Pierre Nora32 et René Rémond33. Un des adversaires les plus constants de Bernard Lewis, Noam Chomsky, regrette aussi la décision du tribunal, arguant qu’un « État ne devrait pas pouvoir déterminer la vérité, même s’il a raison »34.

Bernard Lewis maintient sa position dans son livre The Middle East, dans un entretien à Haaretz du 23 janvier 199835, dans un entretien à la chaîne américaine C-SPAN du 25 mars 200236, et dans la troisième édition de The Emergence of Modern Turkey (New York-Oxford, Oxford University Press, 2002, p. 356).



Bernard Lewis, né le 31 mai 1916 à Londres, est un historien, professeur émérite des études sur le Moyen-Orient à l’Université de Princeton, spécialiste de la Turquie, du monde musulman et des interactions entre l’Occident et l’Islam1. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de référence sur le sujet1. De citoyenneté britannique à sa naissance, il a aujourd’hui la double nationalité américaine et israélienne.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe