Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos, je n’ai rien contre les racistes, c’est plutôt le contraire. Par exemple : dans Une journée particulière, d’Ettore Scola, Mastroianni, poursuivi jusque dans sa garçonnière par les gros bras mussoliniens, s’écrie judicieusement à l’adresse du spadassin qui l’accuse d’antifascisme : « Vous vous méprenez, monsieur, ce n’est pas le locataire du sixième qui est antifasciste, c’est le fascisme qui est antilocataire du sixième. »
« Les racistes sont des gens qui se trompent de colère », disait avec mansuétude le président Senghor.
Vivons heureux en attendant la mort /
Éditions du Seuil, Points, /
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Mots-clés :
Racisme
Pierre Desproges .