Alix 25 janvier 2012 15:54

Par sisyphe (xxx.xxx.xxx.189) 18 avril 18:32 sisyphe

J’adore maltraiter les enfants,je jouis de taper les femmes, je rançonne et frappe mes parents, je fonce sur les vieux en voiture, je tyrannise ma famille, je bastonne ceux qui n’ont pas EXACTEMENT les mêmes opinions que moi sur tout, je terrorise tout mon entourage ; je suis connu pour ça dans toute ma ville, et surnommé le « boucher tartare » (je n’aime et ne consomme que de la viande crue), je tortionne les animaux, je suis craint par tous les voisins, je ne monte pas dans ma voiture sans ma batte de base-ball ; je suis servile avec les puissants, et inexorable avec les faibles.

Quant au pouvoir : raaaaaaaah, le pouvoir !
Quand je l’aurai pris (par un coup d’état sanglant), vous n’avez même pas idée de ce qui attend les opposants ; camps d’internement, de concentration, prisons, pals, écartèlement, supplice de la roue, gégènes, tortures diverses, pendaisons, exécutions sommaires...
Staline ? Une tarlouze
Beria ? un laxiste
Pol pot ? Un mou du genou
Goebbels ? un enfant de choeur
Hitler ? Un romantique décadent

Moi, je n’aime rien tant que le sang qui gicle, les chairs broyées, les os qui se cassent, les visages qui se tuméfient, les yeux qui sont énucléés, les dents arrachées, les couilles broyées...
Aaah ! Les hurlements de douleur, le soir au fond des caves, sur fond de Wagner à plein régime...

Tout ceci, bien sûr, s’explique.
Né handicapé mental suite à une césarienne loupée à 5 mois et demi, violé par mon père à l’âge de 2 ans 1/2, en même temps qu’il me sodomisait avec un tison brûlant, devant mes frères et soeurs, je fus, ensuite abusé par tous les curés de ma paroisse la veille de ma première communion, avant de passer plusieurs années enfermé dans un placard grouillant de cafards et de rats, à qui j’étais obligé de disputer ma pitance, je fus abandonné à l’âge de 13 ans, dans la rue, par mes parents, puis recueilli par une famille de Thenardier modernes, chez qui je dus accomplir toutes les tâches les plus viles, avant de sombrer dans la dépendance à l’héroine et au crack, pour lesquels je fus obligé de voler, et même, je dois l’avouer, d’assassiner quelque peu...

Bienvenue en sisyphland ; le pays où vous n’aurez jamais assez peur, par rapport à ce qui vous attend VRAIMENT.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe