minijack minijack 8 juillet 2006 03:50

@ Jesrad

Je respecte les droits du public, « propriétaire » ultime de toute oeuvre intellectuelle. C’est à lui de fournir l’élan, de choisir et d’appeler les oeuvres...

Comment pouvez-vous dire une chose pareille ? Vous vous dites artiste, certes, vous êtes violoncelliste, mais êtes vous auteur ou compositeur ? En tant qu’instrumentiste vous sentez-vous « propriétaire » d’une oeuvre de Mozart au prétexte que vous l’interprétez ?

Le « public » n’a AUCUN DROIT sur une oeuvre QUE CEUX QUE l’AUTEUR LUI ACCORDE, c’est à dire d’en JOUIR. Spécialement sur une oeuvre enregistrée, en numérique ou pas.

Une oeuvre jouée en « live », c’est encore autre chose. On « se l’approprie » par l’écoute, mais l’original reste la propriété de l’auteur toujours.

Par contre, et là vous avez raison, les DRMs sont inacceptables, puisqu’ils empêchent le public d’en jouir comme l’auteur lui en accorde le privilège que des intérêts industriels limitent.

C’est donc bien de la différenciation entre les intérêts industriels d’une part, et le droit d’auteur d’autre part (dont licence accordée au public par l’auteur -seul propriétaire de l’oeuvre-) que pourra venir une solution.

Qu’ensuite, le public « choisisse » ou « appelle » telle ou telle oeuvre, c’est ce qu’on appelle le succès. C’est un autre problème, qui devrait n’être lié qu’au talent (et non aux schémas industriels de diffusion), et qui n’a rien à voir avec le « Droit ».

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