asterix asterix 29 mars 2012 15:37

Loin, très loin de bénir l’époque Battista, il est quand même bon de savoir qu’à l’époque, Cuba était le troisième des pays les plus riches d’Amérique.
Il en est à présent le troisième des plus pauvres.
Cela, il ne le doit pas qu’à Fidel and company, mais AUSSI à Fidel and company.
Je vous reporte aux souvenirs exprimés ci-dessous et, bientôt, à mon bouquin.

Vous qui me semblez tant aimer la vérité, il y en a une que vous occultez, Mr Gil : lors de l’épuration qui a suivi « le triomphe de la Révolution » ont été passés par les armes TOUS les délégués syndicaux cubains qui n’étaient pas communistes.
Et qui s’est occupé de la mise en pratique de ces basses oeuvres ?
Un certain Che Guevarra qui, pour récompense, fut nommé Ministre de l’Industrie avec les résultats catastrophiques que l’on sait. ...Après avoir failli à lui seul entraîner l’holocauste de la Terre entière lors de la crise des missiles, soit dit en passant. C’est d’ailleurs en évoquant sa personnalité cruelle et imprévisible que Kennedy réussit à convaincre les Soviétiques de ne pas lui livrer les armes nucléaires qu’il comptait envoyer, et il l’aurait fait, sur la Floride ( cfr les rampes de lancement déjà fonctionnelles tout à côté de Pinar del Rio )
 
En arrivant à Cuba, j’étais très, très à gauche. Lorsqu’on m’en a foutu dehors quatre ans plus tard, car j’avais osé dénoncer le vol systématique du matériel médical et la revente au marché noir de tous les médicaments, principalement des antibiotiques que j’étais chargé d’offrir à la population, je me suis simplement dit que je m’étais trompé... 
C’est toujours moins honteux que votre sectarisme, n’est-ce pas ?

Il n’y a pas de riches à Cuba, dites-vous ?
Ah bon ! Et tous les enfants et petits-enfants des héros révolutionnaires alors ?
Sans compter les Cubains qui ne vivent - bien pour la plupart - que des mandats envoyés par leurs familles réfugiées à Miami, mmh ?
Réfléchissez à deux fois avant de sortir vos âneries, voulez-vous.
Etre de gauche, c’est d’abord garder son sens critique.
L’auriez-vous oublié, Mr Gil ?


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe