Mon raisonnement part de
l’arbitraire de l’âge du droit de vote.
J’y suis sans doute d’autant plus
sensible que lors des élections présidentielle et législatives de 1988, il me manquait
quatre mois d’âge pour avoir le droit de vote, alors que la moitié de mes
condisciples en classe de terminale en avaient le droit.
Je ne parle pas de test
d’intelligence, ni d’un service national de plusieurs mois, mais par exemple
juste de prouver une connaissance minimale que doit avoir un citoyen, par un
petit questionnaire à choix multiples. Ce serait plutôt dans le sens d’un droit de vote étendu à des personnes plus jeunes, qu’une restriction à une population plus réduite.
Vous pouvez soutenir un suffrage
strictement universel, c’est-à-dire sans aucune condition, auquel cas un enfant
de trois ans qui ne sait ni lire ni rien de la citoyenneté aurait le droit de
vote.