Marc Bruxman 18 mai 2012 12:16

A t’il complétement tord ?

Aujourd’hui nos puissances européennes ne sont plus de tailles pour négocier face à la Chine, l’Inde, les USA, le Brésil ou la Russie. Nous avons tout pour compter dans le monde, mais politiquement nous sommes des nains. (Allemagne compris). Voulons nous rester des nains ou voulons nous avoir une influence sur le monde ? Le problème ici ne devrait pas être ce que l’on abandonne progressivement (nos états nations faibles) mais ce que l’on construit (un état nation européen fort, qui sera respecté et saura nous défendre).

Socialement, il y a beaucoup de choses qui rapprochent les européens entre eux. Ceux qui voyagent et ont vu d’autres cultures le savent. Si vous vivez en Asie, il n’y a que peu de différences entre un Allemand et un Français.

Economiquement, il y aurait beaucoup à gagner à harmoniser le bordel européen et à en faire un pays fédéral. C’est un projet complexe et risqué mais il faut l’entreprendre. L’histoire converge vers cela, mais les résistances sont grandes. Si nous avons de la chance, dans un siécle, nos arriéres petits enfants se diront citoyens de l’europe. Et j’espére qu’ils pourront être fier des réalisations de l’europe de cette époque. Pas fier d’un glorieux passé révolu, mais fiers de leur présent et confiant dans leur avenir !

La crise actuelle est un formidable accélérateur pour la construction d’une europe unie. Sur ce point de vue et même si je ne suis pas d’accord sur tout avec lui, François Hollande parait un bon choix. La crise de l’euro va forcer les rapprochements et les constructions d’institutions et même si la grêce est probablement perdue, la crise de l’euro approche de son dénouement. L’exemple grec va éviter aux autres pays de faire trop de bétises.

Dans 5 ans, une derniére élection dangereuse aura lieu : car les populistes vont comprendre que c’est leur derniére chance d’arréter l’europe en marche. Mais si tout se passe bien, il sera évident que l’europe nous a protégé d’un désastre. On pourra alors passer à la phase suivante. En 2022, beaucoup de nationalistes convaincu auront disparus du circuit. Cela sera fini et le projet européen pourra alors avancer à grande vitesse.


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