Ce que pense F. Asselineau des idées d’Étienne Chouard n’engagent pas les militants de l’UPR, puisqu’il y a de nombreuses personnes qui relaient les idées d’Étienne et qui ont rejoins l’UPR. Les deux ne sont pas incompatibles comme on pourrait le penser à première vue car pour progresser il faut se fixer un ordre des priorités. La souveraineté énergétique et alimentaire, l’arrêt des dérives de surveillance (caméras dans les lieux publics, puces RFID, traçage Internet du réseau Indect), l’organisation de l’indépendance de la presse, et plusieurs réformes institutionnelles (prise en compte du vote blanc, Conseil Constitutionnel élu...) sont des priorités, afin de créer un espace favorable à l’exercice de la souveraineté, par un peuple non manipulé. Ces mesures figurent dans le programme de l’UPR. Une fois cet espace créé on peut envisager plus sereinement de poser la question d’une nouvelle forme de démocratie. La poser maintenant alors que le peuple est manipulé et privé de ses droits est une chose infiniment plus difficile. La question est donc : vaut-il mieux se diviser maintenant sur la question démocratique et tenter notre chance chacun de notre côté ou la remettre à plus tard et se rassembler pour augmenter nos chances de porter au pouvoir l’UPR afin de créer cet espace favorable dont il est question au dessus (tout en sachant que l’on reste pour l’instant dans le cadre démocratique actuel). Ceux qui adhèrent au discours d’Étienne Chouard et à l’UPR ont choisi la seconde option.