HELIOS HELIOS 30 juillet 2012 15:36

... le web est devenu commercial... c’est clair, mais il reste un (gros) morceau qui ne l’est pas, heureusement.

... vous attaquez les scripts, mais ce ne sont pas eux qui posent probleme, car eux au moins, on peut les ouvrir et voir ce qu’il font et en interdire l’usage sur sa machine....
Par contre vous oubliez rapidement d’attaquer une des causes majeures de la derive du web, c’est le Flash : Pas de code, juste de l’executable qui ne permet pas de savoir... donc de controler. ... et je ne parlerai pas du format PDF qui est tout a fait dans la lignée et dont l’objectif et toujours le même : rendre l’echange completement fermé. En ce sens Adobe est un des acteurs les plus dangereux pour le web.


... enfin vous attaquez facebook et autrres « sociaux » et Google... vous avez partiellement raison. le probleme, encore une fois, ne vient pas directement de leur business, mais de la servilité des sites qui s’associent a eux.
Il existe des sites où l’internaute est identifié a partir de ces reseaux. Pas de compte facebook, pas de compte G+, pas de compte twitter : pas d’acces au site... et même pire, certaiens pages de certains sites ne fontionnent plus si vous n’acceptez pas les « script publicitaires » qui chargent la CSS de la page principales.

L’imagination des publicitaires est sans limite et s’appuie justement sur ces enormes structures internet : dissimulation/parcellisation des URL par du code exagerement complexifié, redirection pour que les blocages d’url soient inactif, include en cascade (et reentrant) bref on est loin de quelques cookies qui se promenaient dans le cache du navigateur.... et qui servaient simplement a assurer la coherence de la session.

Heureusement, il restent quelques irreductibles qui refusent tout cela et en particulier l’approche « cloud » deignée pour supprimer tout traitement et toute information restant dans les mains (sur des disques donc) de l’internaute lui même.
Ces sites sont hebergés sur des serveurs mutualisés a des tarifs faibles ( 5 a 10 euros par mois), facilement exploitable (outils conviviaux et simples) et sans publicité.

L’etape qui vient, qui pour l’instant reste possible, c’est evidement l’accueil de sites chez soi. L’adsl n’est pas fait pour cela, mais avec un debit montant proche de 1M, tout un chacun peut etre present sur le Web. Le risque actuel, on le connait deja, puisqu’il est appliqué par Orange sur le port 25 volontairement bloqué, mais demain, ne va-t-il pas aussi bloquer le port 80 ?... mais un autre risque existe aussi, celui des machines qui n’ont plus la possibilité de faire tourner un logiciel serveur (genre IIS ou Apache)... qu’en sera-t-il lorsqu’il ne restera plus que des tablettes ou des smartphone sous IOS ou Android ?

Le reve oublié.... le vrai reve d’aujourd’hui, c’est l’arrivée d’un autre protocole, ouvert, et taxé, destiné aux echanges particuliers et interdit au commerce

Bonne apres midi.


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