Rounga Roungalashinga 9 août 2012 09:47

L’ Egypte antique et la Grèce de la même époque exigeaient aussi le consentement mutuel des époux, y compris en cas d’opposition de leur famille.

As-tu des preuves de ce que tu avances ? Il me semble que si tu les avais, tu aurais dit cela dès le premier commentaire, non ? Je subodore le coup de bluff. Mais il ne tient qu’à toi de me donner tort...

Mais tu me dis que la plupart du temps c’étaient les familles qui imposaient le mariage.

C’ était ce qui se pratiquait le plus souvent en effet, surtout dans les couches aisées de la population. L’émergence du christianisme n’a rien changé à ce sujet, il n’y a qu’a voir les mariages royaux arrangés sur des générations avec la bénédiction romaine.

Tu répètes ce que tu as déjà dit. J’ai déjà répondu à ça.

 L’ épiscopat a usé de deux armes pour asseoir son autorité. Le fer, pour éradiquer le gros du paganisme, puis la récupération des grand événements païens, christianisés afin d’en utiliser l’influence.

Voilà une vision bien superficielle et parcellaire de l’histoire.
D’une part, la propagation du christianisme et de l’autorité spirituelle de l’Eglise ne s’est pas faite par « le fer ». C’est complètement absurde d’affirmer cela puisque pendant les premiers siècles, les chrétiens étaient une minorité qui se faisait mal voir justement parce qu’ils refusaient de faire le service militaire (et également car ils ne sacrifiaient pas aux dieux et qu’ils avaient l’étrange manie de ne pas tuer leurs nouveaux-nés, comme cela se pratiquait fréquemment). De plus, j’ai déjà expliqué à un autre commentateur la vraie dynamique de la propagation du christianisme, qui venait surtout des saints, c’est à dire des personnes qui adoptaient la foi dans le Christ et qui parcouraient les terres, suscitant partout où ils passaient l’enthousiasme et l’admiration. C’est bien plus tard que les armes ont été utilisées, et bien souvent avec le soucis de répondre aux critères de Saint Augustin sur la « guerre sainte » (tu chercheras ces critères si tu en as le loisir).
D’autre part, je ne comprends pas la critique qui est souvent faite au christianisme de s’être greffée sur le paganisme. Il semblerait, pour ceux qui font cette critique, que cela joue en défaveur du christianisme. Ceux-ci ont sûrement une représentation figée de ce qu’aurait dû être cette religion. En effet, le christianisme a vocation à être universel. Par conséquent, il est censé pouvoir être accueilli dans toutes les cultures, et de leur donner un souffle nouveau. Il était donc tout à fait normal qu’il puisse s’accorder avec ce que la philosophie grecque et latine avait produit de meilleur (les platoniciens, les stoïciens, etc.), de même qu’un christianisme s’appuyant sur Confucius et Lao-tseu est tout à fait envisageable.

La tradition veut que les textes aient été portés par Moïse, puis par les prophètes suivants, ayant Dieu comme source directe. Or il n’en est rien : historiquement, les écrits les plus anciens portent encore les traces akkadiennes et sumériennes.

Encore une fois, c’est une vision des choses bien superficielle et qui dénote une méconnaissance totale de ce qui sous-tend toute vraie religion, à savoir l’ésotérisme. De plus, c’est une réflexion qui part du principe que les textes sumériens sont des histoires inventées. En réalité, ces textes sont bien entendus des récits initiatiques à forte valeur ésotérique, c’est à dire qu’ils peuvent être compris à différents niveaux, selon le degré d’éveil spirituel de celui qui les lit. Moïse a soit été initié en Egypte à un très haut niveau, soit il a réellement été un prophète, c’est à dire qu’il a découvert des vérités cachées par la seule grâce de l’Esprit, soit un peu des deux. C’est cette dernière hypothèse qui a ma préférence. Il n’est pas certain qu’il ait jamais lu les textes sumériens dont tu parles, mais le contenu de son initiation devait être à peu près le même. Il a donc produit des textes qui y ressemblaient, mais qui présentaient des innovations très importantes, comme par exemple le fait que la création de l’Univers soit le fait de la seule volonté divine et non le résultat d’une bataille, comme dans tous les autres mythes de création. Quoi qu’il en soit, les points de convergence entre les textes sumériens et la Bible sont des éléments qui ne remettent pas en cause la valeur hautement spirituelle de cette dernière, au contraire.


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