Cassiopée R 28 septembre 2012 13:45

La situation des dettes actuelle peut être assimiler à la servitude pour dettes.

Plus la dette est élevée, plus il y a des exigences de croissance et de rendements de plus en plus importants. Alors que dans le même temps, il y a une importation massive de produits, et une volonté d’ouvrir davantage de marchés pour l’importation.

La servitude pour dettes consiste à endetter monétairement une personne ou un Etat afin qu’il effectue un travail pour les rembourser.

Les dettes se contractent à des taux d’intérêts très élevés, et des emprunts qui se négocient entre les potiliques et les financiers. Les emprunts et taux d’intérêts exorbitants sortent du choix des citoyens. Seul l’ Islande a pu par référendum rejeter ses choix, qui allaient entraîner le pays dans une austérité durable, au profit des banques.

Le renflouement des banques qui se comptent à plus de mille milliards (sans les intérêts additionés) rien que sur une année, seront rembourser par les contribuables.

Avec une dette qui dépasse (parfois) plus de 500% du PIB, entre l’ Etat, les régions, les collectivités locales et les ménages. Ceci aux Etats-Unis, en Chine, en Union Européenne ou en Inde, où les dettes ont explosés. La servitude pour dettes par le discours de croissance, de dérégulation du marché, ou la précarisation par le gel des salaires publics ou privés peut amener une société à s’appauvrir, pendant que le marché rentable des dettes oblige à réaliser plus de productivité (dans tous les secteurs d’activités incluant les importations massives) sans redistribution des revenus, par servitude pour dettes.


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