jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 19 octobre 2012 16:46

Qu’est-ce que la démocratie, sinon la somme des avis de tout les individus composant une société.

Or, quoi de plus démocratique que l’économie de marché, puisque ce n’est pas la décision d’un expert, un politique, un financier qui détermine l’intérêt d’un service (pris au sens large), mais la multiplication des accords d’individus, tous différents, qui, par leur acte d’achat, donne au service rendu sa légitimité.

C’est une formidable réussite démocratique que l’enrichissement de Bill Gates. C’est une multitude d’individus, libres de leur choix, et sans contrainte, qui on choisi les service de cette société plutôt que des services des concurrents CP/M, Texas Instruments, Unix, MSX, Atari ...

Seul, le libéralisme est réellement démocratique. Tout autre forme de gouvernement impose l’avis d’une partie au tout, en se cachant souvent sous de fallacieux prétextes de défendre les plus faibles. Cet argument est, tout le monde peut le constater, parfaitement mensonger : Tout le monde voit bien que ceux qui s’arroge le pouvoir de répartir les richesses sont beaucoup plus riches que ceux à qui ils prétendent les destiner.

Votre critique du lobbying est parfaitement justifiée, mais vous percevez mal sa cause : C’est parce qu’il y a un pouvoir fort, réglementant une grande partie de l’activité humaine, que sont nés les lobbies, pour obtenir des privilèges au détriment des autres. Et cela donne le capitalisme de connivence (ou de copinage) qui est de façon permanente dénoncé par les libéraux.

Sans ce pouvoir envahissant, les lobbies n’ont plus de raison d’être : Quel état va exercer son pouvoir de coercition s’il n’est charger que de défendre la liberté, la sécurité et la propriété des citoyens (ce qui est sa raison d’être et sa seule justification) ?

Dernière chose, l’idéal libéral n’a pas changé depuis le XIX, c’est la propagande socialiste qui a envahi toute les vecteurs de communication (école, presse ...) qui, pour défendre leur soif de pouvoir, ont transformé ce bel idéal en un épouvantail. Mais lisez les sites libéraux ou les auteurs, et vous verrez que les valeurs humanistes, celles des lumières qui sont le fondement du libéralisme, ne sont pas mortes.


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