easy easy 27 octobre 2012 22:01

C’est un mystère à mes yeux qu’après avoir subi l’arabisation et l’islamisation (et constamment considéré l’avoir subi grrrr !) les Iraniens aient accepté la seconde couche d’islamisation à la suite du shah.

Toujours est-il qu’en tant que Perses je les trouve admirables.
Il y a une bande de fanatiques mais la majorité d’entre eux est d’esprit ouvert.

J’ai vu « La séparation ». Ça donne une bonne idée de ce qu’est cette société, où l’on voit ce qu’il en est du traitement de la vérité dans un conflit privé alors qu’on est censé, en tant que croyant d’abord, ne jamais mentir.
Mais justement, est-il possible d’être croyant d’abord ?


Alors que vous avez dit quelques mots sur leur niveau de vie, vous n’avez pas fait allusion au boycott qu’ils subissent et qui est pourtant de très forte incidence.


Avez-vous eu l’occasion de profiter des singuliers bars à thé de Darband (banlieue nord de Téhéran) où les divans sont posés carrément dans le lit d’une rivière ?


En France, la diaspora iranienne est composée d’une majorité d’allergiques au régime des mollahs. Ils sont particulièrement cultivés et embrassent sans complexes la musique et la littérature occidentale (dont ils sont capables de prouver qu’elle a bien des sources perses).
Au fond ils sont ouverts à tout et peuvent tout entendre (sauf les mollahs)


Je rappelle qu’Averroès (1100) à qui la scholastique doit beaucoup était Cordoban (sang arabe) mais qu’Avicenne (1000), plus scientifique, qui a inventé l’hôpital jardin, était persan.

Un autre type pas ordinaire, Alexandre de Rhodes (1600) un Avignonais qui parlait un paquet de langues et a participé à la latinisation des langues chinoise et vietnamienne a fini ses jours de jésuite en Iran (c’est épatant ce que certains étaient capables d’effectuer comme voyages avant l’avion)



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