ObjectifObjectif 13 août 2014 16:23


Bonjour JPM,

"Le profit créé par les entreprises est redistribué aux actionnaires sous forme de dividendes ou de plus values… et donc de revenus financiers."

Pas tout à fait, vous oubliez 2 éléments aujourd’hui :

- le capital et les intérêts des emprunts sont remboursés quelque soit le revenu, avant même tout profit s’il y en a, permettant parfois de racheter l’entreprise sans rien : les banquiers privés ont priorité sur tous les actionnaires, montrant que ce n’est pas du capitalisme mais bien ce qu’il faudrait appeler du créditisme, féodal parce que le pouvoir de créer la monnaie par le crédit est réservé à un petit groupe qui dirige l’économie et donc le monde, en choisissant à qui ils proposent du crédit, et à quelles conditions.

- l’apport principal aux entreprises n’est pas compté dans le capital, ou plutôt est évalué à 0 : c’est le capital humain en savoir et savoir-faire, ce qui fait que les humains qui n’apportent pas de monnaie (donc qui n’ont pas fait allégeance aux banquiers) ne participent pas aux profits et restent des subordonnés aux patrons de l’entreprise.

Toutefois, ce serait une erreur de croire que la lutte des classes est la compétitions absurde entre patrons d’entreprises et salariés, car tous les 2 sont en compétition pour rembourser les crédits des banquiers, impossibles à rembourser.

La vraie lutte est entre les banquiers et tous les autres, que les banquiers ont réussis à se faire battre entre eux !

Si les entreprises payaient le même impôt que les autres, il resterait la création monétaire des banquiers, qui ne paye aucun impôt, alors que c’est le plus grand revenu qui donne ensuite lieu à tous les autres en aval. Le problème est là aussi, mais avant dans la prise de conscience de masse de ce mécanisme pervers qui détourne les esprits : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-virus-le-plus-discret-cache-en-153489


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