Gérard Dahan Gérard Dahan 23 novembre 2012 18:41

Merci de vos remarques.

Je persiste à dire que ces sondages ont été réalisés sans tenir compte de certains principes déontologiques des sondages.

Sondeur depuis 1985, enseignant en fac les techniques de sondage depuis 1979,  auteur de plusieurs articles sur la manipulation par les sondages, j’ai la faiblesse de savoir de quoi je parle.

J’en veux une autre preuve  : la proportion de sympathisants trouvés  :

Dans ces différents sondages, la proportion de sympathisants UMP constatée varie considérablement, preuve que la constitution des échantillons était approximative.

La notion de sympathisant dépend bien évidemment de la nature de la question posée et des mots utilisés pour la définir.  L’Ifop le 31 Aout trouve 20,5% de sympathisants ; Opinionway le 8 octobre en repère 35% ( ?) ; Harris Interactive est plus expéditif, il ne dit pas combien il en trouve. BVA dans son enquête le 16 novembre en dénombre 25%.


Il est probable que cette question variait d’un institut à l’autre, et on peut dire ce n’était pas « les mêmes sympathisants ». Mais un tel écart dans la proportion de sympathisants UMP  trouvée par ces sondages (de 20% à 35% soit 15% d’écart) ne lasse pas de m’interroger.

La déontologie aurait du obliger les instituts à publier leurs critères de définition de ce qu’ils appelaient « un sympathisant ». 

Pourquoi y a t-il de telles différences entre les résultats des instituts et la réalité ?

1. Parce que les sympathisants ne sont pas des adhérents

2. Parce que les définitions des sympathisants étaient différentes d’un institut de sondage à l’autre, ils n’ont donc pas interrogées les mêmes catégorie de personnes...

3. Parce que les questions posées par ces instituts sur la préférence en matière de président étaient elles aussi différentes.


La question des fraudes et du spectacle que donne l’UMP est une autre question…


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