Christian Labrune Christian Labrune 24 novembre 2012 19:20

@Jacques Mandon

Pour qui n’a pas d’inconscient, cette émission n’avait absolument rien de troublant. C’était l’exhibition obscène de quelque chose qui n’a rien à voir avec la culture, à moins que pour vous la culture se confonde avec l’archaîsme, ce que je nie tout aussi bien qu’un nature humaine qui serait condamnée éternellement, comme dans les théories fumeuses d’un Freud, à reproduire les mêmes schémas mythiques.

La culture, c’est Elisabeth de Fontenay qui la représentait ; ce qu’elle a fort bien fait sentir à son adversaire - et à demi-mots, c’est dommage- c’est que sa vision des choses était d’un autre temps et complètement périmée.

Les sacrifices humains, le cannibalisme, la cruauté et le droit du plus fort, la prééminence des pulsions, tout cela a certes existé. Ca n’a plus droit de cité, fort heureusement. Il me semble qu’il faudrait tout de même être singulièrement tordu pour en avoir la nostalgie.

Finkielkraut n’a jamais dû vraiment comprendre à quoi menaient nécessairement les théories du philosophe nazi de « Sein und Zeit » pour qui l’homme est un « être pour la mort ». Il lui arrive encore de s’en réclamer. C’est bien dommage


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