volt volt 28 novembre 2012 15:10

En vous lisant je pense aux Illusions Perdues de Balzac... un Daniel.


Je ne saurais trancher quant à savoir si vous avez raison ou tort, mais vous me donnez aussi l’impression d’avoir bien bien macéré mitonné le tableau, jusqu’à vous encager dans une vision et une lecture presque définitives... ?
Je sais que je vais passer pour bateau, idéaliste et autre, mais la virginité n’est jamais un mythe, et elle est inusable, éternelle, continue... Bref, vous n’êtes rien, Emilie, rien ! Tenez-vous cela pour dit, comme point de départ - grande libération au rendez-vous ; sans oublier, le hasard, la chance, la capacité de se recommencer, que les deuils bien gérés ouvrent en perspectives.

Et je peux encore plus bateau et ringard ! : car je vous parle d’expérience, ayant passé plus de vingt ans, à aller dans tous les sens, sous tous les jobs (et des plus innommables, que je n’oserais citer par souci bienséance), avant de devoir - une fois ayant si définitivement renoncé - et depuis longtemps - aux incidences de ma formation première - avant de pouvoir, par miracle enfin, très étonné, y revenir...
Et je tiens toute cette longue errance commencée dans les mêmes inquiétudes et les mêmes souffrances, je la tiens, vue maintenant, d’après, pour une série de chances inouïes, que jamais je n’aurais croisées, si j’en étais resté à mon obstination de départ.

Lorsqu’Ulysse est si cruellement mis sur la voie de son juste exil, 
on ne peut jamais rien lui souhaiter de beau sinon que le voyage soit long.

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