louphi 8 février 2013 21:36
  • jaja

    1 - « …vous caricaturez sans vergogne les positions du Npa qui n’est pas un parti anarchiste, qui ne soutient pas le salafisme… »

    Manifestement, jaja est atteint d’amnésie.

    Voici comment le NPA, la figure de proue de jaja, a salué l’avènement de la démocratie en Libye avec la victoire des salafistes et alqaïdistes associés à l’OTAN, il y a 17 mois :

    « La mort de Kadhafi signe la fin définitive de l’ancien régime libyen. Et l’on ne peut que comprendre la joie et le sentiment de victoire de la population. La chute du dictateur est aussi un nouvel encouragement pour les millions de femmes et d’hommes qui, en Syrie ou au Yemen, se dressent héroïquement contre leur tyran.

    L’exécution du dictateur dont le procès n’aura pas lieu arrange les dirigeants des pays capitalistes et des multinationales. Ils n’auront pas à rendre compte de leur complicité, des nombreux contrats conclus avec lui. Sarkozy ne l’avait-il pas reçu en grande pompe il n’y a pas si longtemps !

    La guerre en Libye nétait pas encore finie que leurs représentants se pressaient à Tripoli pour bénéficier d’une vente à la découpe des richesses du pays.

    La dictature abattue, rien ne s’oppose à ce que soit mis en place un nouveau pouvoir démocratiquement élu respectueux de toutes les libertés démocratiques et soucieux d’utiliser les richesses du pays pour satisfaire les immenses besoins de la totalité de la population.(L’emphase est de moi)

    Pour le NPA, une nouvelle vie peut commencer pour le peuple libyen. Il ne faut pas qu’elle soit confisquée par l’appétit des multinationales et des grandes puissances avides de mettre la main sur les richesses du pays. » (Communiqué du NPA. Kadhafi mort, la démocratie reste à conquérir.)

    Le NPA a ainsi fait passer la conquête de la Libye par l’OTAN et ses porte-fanions salafistes et alqaïdistes sur le compte du peuple libyen et de la démocratie. On se demande de quel peuple libyen parle jaja si ce ne sont les salafistes, les alqaïdistes et leurs associés de l’OTAN.

    Voici encore comment le NPA, figure de proue de jaja, s’extasiait devant les prouesses des salafistes et alqaïdistes, alliés des Etats-Unis d’Amérique et de l’OTAN, en Syrie, il y a à peine 5 mois :

    « Le régime syrien a commencé à sombrer après dix-sept mois de lutte révolutionnaire continue et croissante des masses populaires syriennes. (…) Les signes du début d’effondrement du régime sont visibles à travers les luttes du peuple syrien révolté dans toute la Syrie, ses succès et ses inventions des méthodes d’action. Ils sont visibles également dans les initiatives généralisées et diversifiées de milliers de groupes de jeunes et de personnes de tout âge dans les agglomérations et les lieux de travail où personne n’est plus surprise de voir des insurgés s’introduire presque quotidiennement dans des édifices appartenant à des institutions où s’enchevêtrent les pouvoirs de l’État et de la junte brutale, comme les postes de police, les sections du parti Baas et des bâtiments gouvernementaux transformés en centres d’organisation des sorties des odieuxchabbiha. » (site du NPA)

    Décidément, entre le trotskisme et le terrorisme, c’est une histoire d’amour indissoluble. Cette idylle entre le trotskisme et le terrorisme ne date pas d’aujourd’hui. On se souvient qu’en son temps, le grand maître du NPA et de jaja, Trotski, fut un redoutable chef gangster terroriste :

    « Le Ier décembre 1931, à Léningrad, à Smolny, S. Kirov était lâchement assassiné d’un coup de revolver. (…)

    L’instruction établit qu’en 1933-1934 s’était constitué, à Léningrad, un groupe terroriste contre-révolutionnaire clandestin, formé des anciens membres de l’opposition zinoviéviste, avec en tête ce qu’on appelait le « centre de Léningrad ». Ce groupe se donnait pour but d’assassiner les dirigeants du Parti communiste. S. Kirov avait été désigné pour première victime.

    (…)

    Un an plus tard, on établit que les authentiques et véritables organisateurs directs de l’assassinat de Kirov et les organisateurs des préparatifs d’assassinats contre d’autres membres du Comité central étaient Trotski, Zinoviev, Kaménev et leurs complices. On déféra devant le tribunal Zinoviev, Kaménev, Bakaev, Evdokimov, Pikel, I. Smirnov, Mratchkovski, Ter-Vaganian, Reingold et autres. Pris en flagrant délit, les criminels durent avouer publiquement, devant le tribunal, qu’ils avaient non seulement organisé l’assassinat de Kirov, mais qu’ils préparaient également celui de tous les autres dirigeants du Parti et du gouvernement. (…)

    L’inspirateur et organisateur principal de toute cette bande d’assassins et d’espions était le judas Trotski. Il avait pour auxiliaires et pour exécuteurs de ses directives contrerévolutionnaires Zinoviev, Kaménev et leurs suppôts trotskistes. Ces gens préparaient la défaite de l’U.R.S.S. au cas où les impérialistes l’attaqueraient (…) ». (Histoire du Parti Communiste Bolchevik de l’URSS - Contre ...)

    En fait, Lénine avait déjà prévenu du caractère dangereux du personnage Trotski :

    « Les gens comme Trotski, avec leurs phrases amphigouriques sur le Parti social-démocrate ouvrier russe, sont la « plaie de notre époque  ». ». (V.I. Lénine : « Résolution du 2e groupe parisien du P.O.S.D.R. sur la situation dans le Parti », Œuvres complètes, tome XV, p. 197-200, éd. russe.).

    « Trotski et tous les conciliateurs de son espèce sont beaucoup plus dangereux que les liquidateurs eux-mêmes. » (V. I. Lénine : « Du camp du Parti « ouvrier » stolypinien », OEuvres complètes, tome XV, p. 218, éd. russe.)


    (A suivre)


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe