marc 10 mars 2013 11:19

Une petite recherche donne les réultats suivants :

 Au Venezuela, sur les 81 chaînes de télévision du pays, 79 sont privées et majoritairement aux mains de l’opposition.

Quatre d’entre elles : RCTV qui diffuse par le câble et par satellite, Globovision, Televen et Venevision, contrôlent pratiquement l’espace médiatique

Ces médias télévisés avaient soutenu le putsch militaire du 11 avril 2002 contre Hugo Chavez

Le patron de RCTV, Marcel Garnier qui a ouvertement soutenu le coup d’Etat, n’a pas été emprisonné : il est resté libre et a poursuivi son activité. Dans n‘importe quel pays démocratique, il aurait été poursuivi en justice et condamné. ( Chavez avait lui fait de la prison pour sa tentative de coup d’Etat dans sa jeunesse)

Sur les 709 radios du pays, 706 sont privées et majoritairement aux mains des opposants à Chavez.

Enfin, tous les journaux sont privés, et les grands titres de la la presse du pays El Universal et E1 Nacional, lesquels avaient également soutenu le coup d’Etat d’avril 2002. (sans être poursuivis), ainsi que la majorité des titres privés ont continué de tirer à boulets rouges contre le leader vênézuélien.

Malgré cette armada médiatique et en dépit de sa maladie, Chavez l’avait emporté en octobre dernier avec plus de 54 % des suffrages face à son rival de droite Henrique Capriles Radonski. Entant de la grande bourgeoisie vénézuélienne, encensé par les médias occidentaux, Capriles avait pourtant un passé de putchiste : en 2002, lors du coup d’État avorté contre Chavez, il s‘était illustré en attaquant l’ambassade de Cuba et avait été condamné à cent dix-neuf jours de prison.

C’est moins qu’un loubard de la banlieue parisienne pour un délit mineur.


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