njama njama 19 mars 2013 17:55

Bien d’accord P@py ... et plusieurs perspectives, cela aide à comprendre la « réalité » de la situation - toujours complexe et jamais complétement accessible - qui est toujours perçue que partiellement (hélas partialement aussi), quels que soient les témoins, les protagonistes de cette page d’ Histoire.

Pour faire bonne mesure après mon NI VALISE, NI CERCUEIL

« LA VALISE OU LE CERCUEIL » (le film) de Charly Cassan et Marie Havenel sort fin 2010
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=199347.html

« LA VALISE ET LE CERCUEIL » (le livre) d’Anne Loesch publié le 1er janvier 1963

(je pense que ce livre est épuisé chez l’Éditeur. Peut-être sera-t-il ré-édité prochainement ?)

Quatrième de couverture :

Ce livre brûlant est l’oeuvre d’une « pied-noir » de vingt ans. Anne Loesch était étudiante en Lettres à Alger lorsque se déroula le dernier acte du drame algérien. Cette tragédie elle ne l’a pas observée de l’extérieur : elle l’a vécue comme sa propre tragédie - et son livre ne prétend pas à l’objectivité. C’est son amitié pour un garçon de vingt-quatre ans, Jean Sarradet, qui va l’arracher au confort familial. Menbre actif de l’OAS, chef de commando, farouche partisan du partage de l’Algérie, Jean Sarradet est bléssé par la police et doit s’évader de l’hôpital où il a été transporté. Des jeunes gens gonflés de foi, mais sans objectifs politiques définis, une vie à l’image du chaos algérien. De jour en jour l’OAS glisse sur une pente de déstruction stérile et de violence gratuite. Jean Sarradet s’efforce de s’opposer à cette évolution fatale de tout le poids que lui confère son grade dans la hiérarchie de l’organisation. Tentative dangereuse et décevante : les partisans de la négociation et du partage sont violemment combattus par l’OAS. Deux des chefs ralliés à une Algérie fédéraliste - Michel Leroy et René Villars - sont sommairement exécutés. Jean Sarradet et Anne Loesch échappent de justesse au même sort. En mars 1962, une lueur d’espoir apparaît : voulant substituer un organisme composé de travailleurs et de cadres aux politiciens et tueurs comme représentants de la population pied-noir, Jean Sarradet crée l’Union des travailleurs français d’Algérie qui se manifeste à plusieurs reprises avec succès, mais qui ne résistera pas cependant au travail destructeur de l’OAS. Deux mois plus tard, c’est l’exode, la terre brûlée, la débâcle. Au cours d’une conférence-de-presse-suicide, Jean Sarradet, chef des commandos Z, lance son appel désespéré : Le temps n’est plus à la subversion. Déposons les armes, frères, discutons. En vain : la nation « pied-noir » a perdue la partie. Il ne lui reste qu’à disparaître en s’intégrant soit à la France, soit à l’Algérie musulmane ... Ce récit n’est pas seulement un document déchirant. Il jette une vive lumière sur la confuse mêlée des derniers jours de la présence française en Algérie. Les « négociations de Matignon », l’exécution de telle ou telle personnalité activiste, la vie secrète de l’Organisation nous apparaissent sous un jour nouveau.

http://pmcdn.priceminister.com/photo/925168464.jpg

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Jean Sarradet, (une mort suspecte le 27 décembre 1962 ... )


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