Bonjour Piere Chalory,
en effet, je peux moi aussi confirmer en temps que peintre notre fâcheuse "tentation (...) de considérer d’une
manière égocentrique, caractéristique de la majorité des artistes, tout
ce qui ne ressemble pas à sa propre production comme n’étant pas de
l’art." Et c’est une raison supplémentaire, que je n’ai pas abordée, à l’utilité de penser l’art. Rationaliser la pratique artistique est un bon moyen de pas rendre le cercle des artistes sectaire ou auto-exclusif.
Pour ce qui est de l’art contemporain, je vous rejoins sans concession sur le fait que tout ne soit pas que dérive. Seulement, aborder l’avis du public qui seul influe sur le devenir de oeuvres (œuvres parfois de piètre qualité comme vous l’évoquez), c’est s’attaquer à un autre sujet : le marché de l’art... Qui lui, tombe bien plus dans la dérive et l’excès que l’art contemporain lui même.