Cette affaire ne montre pas quelques dérives mais au contraire que nous en sommes arrivés à un stade où le crime est au coeur du fonctionnement financier et économique.
Le blanchiment d’argent se nourrit de la crise systémique . Mais les élites , dont les crimes sont conçus comme un prolongement de la pratique professionnelle ( cf Edwin Sutherland et JF Gayraud ) , échappent justement à une justice qui s’attaquent à des crimes non économiques .
On peut concevoir que « Pharmaleaks » reste discret sur son identité civile quand on voit comment sont traités les lanceurs d’alerte comme Snowden , Assange ...
Car les enjeux financiers , dans la médecine et la pharmacie , sont énormes .
... Et dans le Manifeste , Marx n’écrivait-il pas « pour un taux de rendement de 25% ( à vérifier ) , il n’est nul crime que le Capital ne trouve justifiable.. »