Nycolas 17 août 2013 04:49

Le propos de l’article est juste mais malheureusement pas très lumineux... Quelle traversée du désert que cette lecture... Le fond rattrape de justesse la forme, mais celle-ci repoussera le lecteur et empêchera l’appréhension du sujet et donc le débat qui aurait pu avoir lieu.

Ce n’est pas assez imagé, trop emprunté, pas assez vivant et communicatif... Désolé, je sais en tant qu’auteur moi-même que la critique est une discipline bien moins exigeante que l’art lui-même.

Je dirais en substance que le premier paradoxe d’internet est d’isoler les gens probablement davantage qu’il ne les rapproche. Internet se satisfait aussi très bien de la médiocrité ambiante, et encourage les relations distantes et superficielles à base de textos et parfois d’apéros. Twitter et Facebook en témoigneront. Cet isolement favorise naturellement le contrôle des masses puisque c’est une façon de les diviser... Et de les diviser à l’extrême en individus tous séparés, mais se croyant tous reliés. Et ceci est le premier et sans doute principal effet pervers d’un réseau qui comporte bien des qualités en dehors de cela.

Songez-y, avec combien des personnes avec qui vous avez sympathisé sur internet êtes vous assez proche pour être mis au courant des aléas de leur vie ? L’immense majorité (sur les forums, agoravox, etc.) pourraient décéder sans même que vous le sachiez. Nous sommes tous reliés, mais superficiellement, et ce malgré parfois la profondeur des sentiments ou de l’intérêt que l’on peut porter... Cette fragilité des liens distants est le talon d’Achille de la socialisation virtuelle, qui sert les intérêts du contrôle des masses : des millions d’individus reliés, mais impuissants. Impuissants à réellement agir en groupe, notamment. Bien sûr, il y a des exceptions...


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