Hervé Hum Hervé Hum 3 octobre 2013 09:58

Game over, dans le système actuel, toutes les monnaies dites complémentaires, de par leur nature sont les monnaies des pauvres. Ce qui ne veut pas dire que c’est mal, mais que leur développement est le signe d’une paupérisation de la société.

Pour qu’il n’en soit pas ainsi, il faudrait changer le système financier mondial. Mais celui ci ne se fera que si la définition de la monnaie change. Car comme le dit JB Ruffini "la valeur de la monnaie n’est autre chose que ce que la société décide d’y voir« ( J-B. RUFFINI ). »

Or, si les ressources naturelles sont gratuites en elles mêmes, seul coûte le travail humain pour les exploiter. De sorte que la monnaie est par essence la « mesure de la valeur du temps travaillé ». Mais cette définition implique une révolution totale de la pensée économique, sociale et de la propriété privé. Bref, même si cette définition est irréfutable, elle est loin d’être accepté !

La propriété privé est l’art de donner une valeur intrinsèque aux ressources naturelles, ce qui me permet d’écrire « le génie du capitalisme est d’avoir su vendre aux travailleurs ce qui est gratuit, pour se rendre gratuit ce qui lui coûte (le travail !) ».

Ce qui a vaincu l’esclavage ce ne sont pas les philosophes des lumières, mais l’avènement de la monnaie scripturale, car elle permettait de remplacer le fouet par du papier. Permettant d’écrire « Ceux qui croient que la monnaie représente la valeur des biens et services, sont les esclaves ou les serviteurs des autres. »


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