lcm1789 3 octobre 2013 11:14

Il y a des chose fort justes dans cet article, mais il ignore la réelle problématique de la « Refondation de l’Ecole ».


La question des rythmes scolaire est secondaire, c’est un artefact de la réforme.

Ce qui véritablement en jeu c’est le statut de l’Ecole de la République.
Depuis sa construction sous la IIIe république, l’Ecole était comme la Nation : Une et Indivisible.

Dépendant du pouvoir central, cela garantissait une égalité de traitement (du moins sur le principe) entre chaque écolier de France.
Puis arrivent les lois de décentralisation, le pouvoir glisse peu à peu aux collectivités territoriales, les établissement deviennent des EPLE (Etablissements Publics Local d’Enseignement) .

La Refondation de l’Ecole vient graver cet état de fait dans le marbre en dépeçant l’Ecole nationale donner la responsabilité opérationnelle (organisation et pour partie contenue) aux commune. C’est la fin de l’Ecole de la République et ça c’est bien plus grave que l’epiphénomène des rythmes (bien que sur le terrain c’est ça qui emm**** parents et enfants au jour le jour.)

L’étape suivante, c’est l’autonomie renforcée sur les programmes, puis la casse du statut national des enseignant (recrutement local etc...)
Le territoire sera maillé alors d’EPLE qu’il sera facile de faire fonctionner comme autant de boutiques indépendantes vendant de l’enseignement.

L’éducation est un immense marché, des appétits féroces lorgnent sur les juteux bénéfices qu’il pourrait engendrer.

Maintenant sur la question des rythmes eux-même il y a beaucoup à dire et en mal.
A noter que si les récentes réformes faisaient du bien à l’Ecole cela se saurait :
 petite évaluation de la loi Fillon : Entre 2003 et 2009, le score moyen dans la maîtrise de compétences générale en fin de 3ème a baissé de 12 points en même temps que la part des élèves les plus faibles est passée de 3,9% à 8,7%. !

 


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