bakerstreet bakerstreet 13 novembre 2013 12:48

Quelle est la pensée qui s’attache aux guerres, à la possibilité de la faire, et quelle sont les autres qui l’alimentent, qui la planifient, et mettre bout en bout cette aberration ?


Je n’avais jamais vu le filme « Shoah », de Lanzman, juste quelques brides, et j’ai été assez secoué de voir hier soir et dans la nuit ce témoignage de l’horreur. 

Ce qui m’a le plus impressionné, c’est la planification du génocide, par des fonctionnaires zélés, qui cachaient le plus longtemps possible l’horreur des gaz, et la réalité de leur mort, aux gens qu’on poussait vers les salles, pouvant acceuillir 2000 personnes d’un coup. 
La moindre panique en effet, et c’était toute l’activité du camp et de l’organisation criminelle qui était perturbée. 

Une sorte de tayloriste, de rigueur économique, alliée à un projet innommable qui vous laisse un gout de cendres dans la bouche. 

A départ de tout, que ce soit 14, 40, le rwanda, ou les guerres de yougoslavie, c’est bien la négation de l’autre, sa représentation en sous-homme qui permet la levée de inhibitions et la réalisation de l’innombable. 

La shoah a poussé ces choses jusqu’à un degré d’horreur infini. 
Il n’est pas trop tard pour les regarder, en tirer des leçons, tout comme celle de 14

L’empathie, l’amour des autres, la compassion ne doivent pas n’être que des mots vides, mais nous aider à ne pas recommencer ces choses. Qu’il est difficile de ne pas avoir un discours de cuté un peu pompeux. 


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