Très bon papier, ce qui met à mal « aimer » est le mensonge.

« J’aime ma femme et puis je m’aperçois quelle ment volontairement, ça va clasher si elle ne revient pas dans la vérité, vous ferez des efforts mais comme le mensonge est un acte choisi. »

Par cet exemple, on s’aperçoit que mentir n’est pas « aimer » mais « prendre les gens pour des crétins ». Si la logique de « la gagne » prend le pas sur « l’esprit de vérité », aimer est mis à mal.

C’est cela l’origine de la décadence des sociétés et d’ailleurs de toute relation. La rédemption ne marche pas puisque le mensonge est un choix qui n’a rien à voir avec l’erreur de bonne foi.

Les juifs sont tout à fait comme tout le monde mais transportent un aiguillon pour les nations, l’élection en tant que peuple par Dieu. Leur foi est une bonne chose car ils rappellent aux tyrans de tout poil que Dieu les regarde ce qu’ils paient au prix fort. Si l’élection pour la foi se transforme en élection pour le pouvoir matériel, haie... ça mord au talon et ça va poser un problème. Comme c’est humain d’acquérir du pouvoir, ça a toujours posé des problèmes et cela a d’ailleurs été prophétisé. Donc les juifs ont fait des cycles permanents plus ou moins long d’installation, d’enrichissement, de brimades et de déménagement. Ce sont les routards de Dieu. Pourquoi ne se convertissent-ils pas au christianisme puisque les faits surnaturels sont là ? A cause de la Torah qu’ils ne lâchent pas à juste titre. Il faut arriver à comprendre une vérité plus élevée qui unifie les religions du livre. L’aiguillon est important parce qu’une religion qui se croit aboutie, alors qu’elle ne l’est pas, se comporte comme un pouvoir tyrannique. Inutile de donner des exemples. L’aiguillon oblige à trouver une solution et l’humoriste en profite au passage.

Qu’est-ce qu’il n’allait pas ? La religion, la science et la connaissance forment un ensemble cohérent. Dieu veut nous faire « connaître » la vérité sous tous ses aspects. La réconciliation des religions du livre ne peut se faire que par un éclairage nouveau acceptable par tous, on dit « spiritualité de la connaissance ».

Pour faire plaisir à Vincent Peillon, une fois n’est pas coutume, on évite la tyrannie de la Vérité par les esprits réducteurs en disant qu’il faut être « esprit de vérité ».

Quand vous regardez un paysage avec des amis vous n’avez pas exactement le même point de vu, c’est pareil pour Dieu. Il faut être tolérant puisque il y a des différences qui ne sont pas contradictoires. Ceci dit, celui qui tourne le dos au paysage et le regarde dans un miroir qui inverse tout puis veut t’obliger à adopter son point de vu par coercition mentale, mérite un coup de pied au cul, non ?

Théorie de l’intrication et ce n’est pas moi qui regarde dans un miroir mais ceux qui veulent une science sans Dieu.