yvesduc 20 janvier 2014 21:30
Merci pour vos réponses. Je suis (un peu) rassuré. smiley

eau-du-robinet : Le Traité Transatlantique en cours de négociation s’appuie sur des modèles économiques qui prévoient quelques dixièmes de pourcent d’augmentation du PIB et des revenus des ménages pour les pays de la zone, à l’horizon de 2020 / 2025. Ce gain est donc obtenu par la suppression de normes de santé et d’environnement (OGM, bœuf aux hormones, gaz de schiste, etc.). Mais ces modèles se sont révélés extrêmement fragiles par le passé et se sont parfois lourdement trompés. Par ailleurs, ils n’ont PAS incorporé les conséquences négatives de la suppression des normes de santé et d’environnement. Les OGMs et l’exploitation gaz de schiste sont ainsi supposés inoffensifs et ne pas engendrer de surcoûts en termes de soins sur la population.

Cela étant, et puisque l’on parle de modèles économiques, lorsqu’on nous vend les pesticides ET la chimiothérapie, le PIB augmente deux fois. Or, si on peut éventuellement se réjouir que le PIB augmente, qui a envie d’un cancer ? Les modèles utilisés pour le Traité Transatlantique ne prennent en compte ni les “externalités négatives”, ni la qualité de vie, ni l’évaluation des richesses naturelles.

Plus je parle autour de mois du TT et plus je recueille la même réaction : c’est impossible qu’une telle énormité passe.

Le plus choquant est le fait qu’en établissant des tribunaux supranationaux, devant lesquels seront traînés les États qui chercheraient à maintenir leurs normes de santé et d’environnement (comme en Australie et au Canada), les multinationales ne se cachent même plus de piétiner la démocratie. Elles se placent au-dessus, tout simplement. Cela devrait pourtant dessiller les yeux de quelques-uns ?

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