Constant danslayreur 26 janvier 2014 12:52

"On a remis au goût du jour la répudiation coranique, où il suffit de dire à la femme délaissée qu’elle n’est plus désirée pour qu’elle fasse ses valises."

C’est ça la répudiation coranique ? Vous m’en direz tant... Grâce à des exégètes comme vous, je serai bientôt incollable sur l’Islam, merci AV et merci à vous surtout...

[226] À ceux qui jurent de ne plus approcher leurs femmes, un délai d’attente de quatre mois est accordé. Mais s’ils reviennent sur leur serment avant l’expiration de ce délai, Dieu sera à leur égard Clément et Miséricordieux.

[227] Si, au contraire, le serment est maintenu, alors Dieu entend tout et sait tout.

[228] Les femmes divorcées sont tenues d’observer un délai d’attente de trois périodes menstruelles. Il leur est interdit de dissimuler les germes de maternité que Dieu a pu déposer en leur sein, pour peu qu’elles croient en Dieu et au Jour dernier. Durant cette attente, les maris ont un droit prioritaire à reprendre leurs épouses, s’ils désirent se réconcilier. Les épouses ont autant de droits que de devoirs qu’il faut respecter suivant le bon usage, bien qu’une certaine préséance reste acquise aux maris. Dieu est Puissant et Sage.

[229] La répudiation ne peut être prononcée que deux fois. En cas de reprise : ou on garde sa femme et on la traite avec égards, ou on lui rend sa liberté sans lui causer aucun préjudice. Il n’est pas permis au mari de reprendre quoi que ce soit de la dot qu’il lui avait donnée, à moins que les deux conjoints ne craignent d’outrepasser les limites que Dieu a fixées en continuant à vivre ensemble. Si pareilles craintes existent, il n’y aura aucun inconvénient à ce que la femme rachète sa liberté au mari. Telles sont les limites établies par Dieu. Ne les transgressez pas, car c’est faire preuve d’injustice que de les transgresser.

[230] Si le mari répudie une troisième fois sa femme, il ne lui est plus permis de la reprendre que lorsqu’elle aura épousé un autre homme, et que ce dernier l’aura, à son tour, répudiée. C’est à cette condition que les anciens époux pourront, sans tomber dans le péché, se remarier, s’ils pensent pouvoir respecter les prescriptions divines. Telles sont les lois que Dieu décrète à l’usage des gens doués d’entendement.

[231] Lorsque la femme répudiée arrive au terme de sa retraite légale, le mari devra soit la reprendre d’une manière convenable, soit la libérer décemment. Il lui est interdit de la retenir contre son gré avec l’intention de lui nuire. Agir ainsi, c’est se faire du tort à soi-même. Ne prenez pas à la légère les enseignements de Dieu, mais rappelez-vous plutôt les bienfaits dont Il vous a comblés, ainsi que le Livre et la Sagesse qu’Il vous a révélés pour vous exhorter. Craignez Dieu ! Sachez qu’Il connaît tout !

[232] Lorsque la femme que vous avez répudiée a accompli sa retraite, ne l’empêchez pas de revenir à son ex-mari, si tous les deux l’ont honnêtement décidé. Ce conseil s’adresse à ceux d’entre vous qui croient en Dieu et au Jour dernier. Cela est plus sain et plus honnête pour vous, car seul Dieu sait ce qui vous convient, et vous, vous ne le savez pas.

[233] Les mères qui veulent parfaire l’allaitement de leurs bébés les allaiteront deux années entières. Le père de l’enfant est tenu de pourvoir à la nourriture et à l’habillement de la mère d’une manière convenable. Mais à l’impossible nul n’est tenu, et un enfant ne doit pas être une source d’ennuis pour la mère ni pour le père. La même obligation incombera, le cas échéant, aux héritiers du père. Si les parents décident d’un commun accord de sevrer leur enfant, cela n’implique aucun inconvénient. De même qu’aucune faute ne vous sera imputée, si vous mettez votre enfant en nourrice, à condition que vous acquittiez la rétribution convenue. Craignez Dieu, et sachez qu’Il voit parfaitement ce que vous faites !

[234] Les femmes qui ont perdu leurs maris sont tenues d’observer une période de viduité de quatre mois et dix jours . Passé ce délai, vous n’êtes plus responsables de la manière dont elles disposeront honnêtement d’elles-mêmes. Dieu est bien Informé de ce que vous faites.

[235] Vous ne commettez aucun péché en faisant discrètement une proposition de mariage à l’une de ces veuves en période de viduité ou en nourrissant simplement l’espoir de le faire. Il n’échappe pas à Dieu qu’une telle pensée peut vous effleurer l’esprit. Mais ne vous liez pas à elles par des promesses secrètes et ne leur tenez pas des propos malhonnêtes ! Ne concluez donc le mariage qu’à l’expiration du délai imparti. Sachez que Dieu connaît toutes vos pensées ! Craignez-Le et n’oubliez pas qu’Il est Clément et Miséricordieux.

[236] Aucun grief ne vous sera fait si vous répudiez une femme avec laquelle vous n’aurez pas cohabité, et à laquelle vous n’aurez pas fixé de dot . Faites-lui cependant, à titre de consolation, et de la manière la plus convenable, un présent dont l’importance variera selon que vous serez riche ou pauvre. C’est là une obligation pour les gens disposés à faire le bien.

[237] Si vous répudiez une femme sans avoir consommé le mariage, mais après avoir fixé sa dot, la moitié de celle-ci devra lui être versée, à moins qu’elle n’en fasse remise elle-même ou son représentant. Mais il est méritoire de se montrer conciliant de part et d’autre. N’oubliez pas d’user de bonté et de générosité les uns envers les autres, car rien de ce que vous faites n’échappe au Seigneur.


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