Hervé Hum Hervé Hum 24 février 2014 19:40

Salut Philippe,

tu écris

Or, le Conseil Constitutionnel ne peut pas s’autosaisir pour délibérer sur la question de l’irrégularité de cette loi et il n’attend que ça depuis des années comme en atteste ses nombreux rapports,

Euh, quand tu vois la composition du conseil constitutionnel, tu ne peux pas croire en cette fadaise ! Ne serais on pas là devant une forme d’injonction contradictoire, où ceux qui détiennent le pouvoir exécutif attendent de ne plus l’avoir pour se désoler de ne pouvoir rien faire ! Absurde. (le rigolo, c’est qu’il n’y a que trois femmes sur 12 conseillers au sein de conseil, nommées en 2010 et 2013... Sûrement l’effet genre !)

J’ai lu l’altercation entre toi et Epicure. Ce qu’il y a « d’amusant » c’est que la question sur l’existence ou non de la théorie du genre est en elle même absurde, dans le sens où personne ne niant l’existence du genre en lui même, la théorisation du genre en découle obligatoirement. Ce qui change, c’est pas tant son contenu, puisque là aussi les stéréotypes liés aux genres sont reconnus, non, ce qui change, c’est la finalité donnée à la théorie du genre (qui n’est qu’une reconnaissance de la réalité culturelle du genre, car au niveau biologique, le critère du genre se limite à la fonction reproductive). Entre ceux qui souhaitent le statut quo et le maintien des différences entre genres dans les codes et normes sociales, donc juridiques, et ceux qui prétendent les abolir.

Pour l’instant, il est clair que ce n’est qu’un épiphénomène et qu’il convient surtout de rester concentré sur le phénomène, dont tu dénonce très bien et avec constance le mécanisme de perversion utilisé pour manipuler les foules.


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