Rage Rage 30 octobre 2006 19:25

J’oubliais : La structuration même des finances publiques, LOLF ou pas, est une incitation à l’excès de dépenses :
- Si on ne consomme pas les crédits de l’année N, à l’année N+1 non seulement les crédits disparaissent, mais en plus l’enveloppe diminue d’autant. Donc que font les administrations ? Elles consomment leur crédit jusqu’à l’os et demandent plus l’année suivante !

- Si un excès venait à être perçu, donc une « cagnotte » à exister, il faudrait la lisser avec d’autres dépenses car l’exercice budgétaire doit être à 0 au final. De plus une cagnotte, c’est mal vécu par le contribuable... Donc en visant le 0€ par an, sans pouvoir aller dans le +, forcément on est toujours dans le -.

La marge restante étant d’être au cours des exercices dans le - proche du 0. Faut-il encore maîtriser activement la dette, soit l’emprunt, les recettes/dépenses et les taux !

Si le public gérait comme le privé dans « lâme », à savoir pour faire du « bénéfice », rien ne se ferait. Mais si on lui disait de dépenser comme le privé, c’est à dire au moindre coût, déjà on sentirait des effets...

Et même si une collectivité venait à dégager des « excédants », devrait-on la blamer ? Au contraire, un excédent signifie + de marges de manoeuvre, moins d’argent consacré à enrichir les banques (emprunts) et la sécurité de stabiliser l’impôt, voir de les baisser. Problème : Personne ne pense comme cela, et surtout pas les finances publiques... (sauf la Cour des comptes que personne ne lit)


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