AU CHIEN QUI DANSE, une citation de Gustave Le Bon, où il est question de chien, justement...
« Quand une vipère, un chien enragé me mord, je me soucie peu de savoir si l’animal est responsable ou non de son méfait. Je tâche de me protéger en l’empêchant de nuire et de nuire à d’autres : voilà ma seule préoccupation. [...] Nous pouvons plaindre les individus doués d’une organisation qui les condamne aux actions mauvaises, plaindre ceux qui ont la stupidité, la laideur ou une santé débile en partage, tout comme nous plaignons l’insecte que nous écrasons en passant ou l’animal que nous envoyons à l’abattoir ; mais c’est là une compassion vaine qui ne saurait les soustraire à leur destinée » (Gustave Le Bon, La question des criminels, Revue philosophique, 1, 1881, pp. 538-539).
Que l’on pensait d’une manière rafraîchissante, simple et directe, au stupide XIXe siècle...