(---.---.162.15) 5 novembre 2006 16:16

Stef a écrit « Ce n’est pas une taxe mais une redevance. ».

Ni taxe, ni redevance, c’est un racket. « Tu veux sauvegarder tes vidéos familiales sur un DVD ? Alors paye-nous ton impôt révolutionnaire pour la gloire de la chanson et de la musique... ».

Les racketteurs s’appellent Adami, Spedidam & Cie, un des plus intelligents lobbies français qui a obtenu le privilège exhorbitant de pouvoir lever son racket comme il veut, sans contrôle parlementaire (c’est ainsi qu’il compte mettre le grappin sur les disques durs externes, le 17 novembre). Et même sans contrôle de l’utilisation de l’argent ainsi amassé.

Beaucoup ne s’en sont pas aperçus, mais c’est ce même lobby qui, faisant pitié, a supplié nos députés de lever une nouvelle taxe sur - carrément - l’accès à Internet. Magnifique pactole astucieusement nommé « licence globale »... Combien de naïfs ont compati avec ces « pauvres » artistes spoliés ?

Pourtant la copie privée n’a pas coulé la création artistique comme certains l’ont cru dans les années 70, quand il est devenu possible de copier (la véritable révolution était là... nous n’en sommes qu’à un soubresaut). Qu’on laisse donc vivre la copie privée, y compris de masse sur Internet (du moment que c’est non lucratif).

Et les droits d’auteurs ? Le manque à gagner pour les artistes... Vous avez dit artistes ? Donc culture ? Un bien culturel ne devrait-il pas être taxé à 5,5 % comme le livre ? Alors qu’on en fasse autant pour le disque. Et comme la commission européenne ne veut pas, qu’on récupère une partie de la différence de TVA (20,6% - 5,5%) pour compenser la suppression de la taxe sur les supports vierges. Et qu’on contrôle l’utilisation de cet argent public.

Am.


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