Il est ici question d’avoir une machine ayant un mouvement cyclique, donnant plus d’énergie qu’elle n’en reçoit (soit pour une utilisation comme moteur, soit tout simplement pour compenser les frottements obligatoires).
Sachant que la montée et la descente cyclique d’un poids ou d’un flotteur ne donnent pas d’énergie, (ni la compression et la décompression cyclique d’un ressort...), il est évident que de telles machines sont impossibles. L’argument de la résonance ne tient pas non plus, car la résonance ne crée pas non plus d’énergie.
Mais un calcul rigoureux appliquant les lois de Newton montre que la roue ne peut gagner de vitesse de rotation, seulement retrouver la même vitesse au bout d’un tour, en supposant qu’il n’y ait pas de frottements, ce qui est bien sûr impossible.
De telles machines sont des machines de premier ordre, violant le premier
principe de la thermodynamique.
Une « machine à capter l’énergie gravitationnelle » ne veut donc rien dire scientifiquement : dès lors qu’il y a mouvement, l’énergie traduit une force dans une direction donnée.
La pomme de Newton tombant de l’arbre est éventuellement ce qui se rapproche le plus d’une « machine à capter l’énergie gravitationnelle ».
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