Chère (?) Yaltanne, je vous vois venir... 

Mais où avez-vous lu que je mets toutes les femmes politiques dans le même sac, j’allais écrire le même baise-en-ville ?

Je n’évoque au cas où vous ne l’auriez pas remarqué ni Martine Aubry, ni Christiane Taubira, ni Christine Lagarde, ni Simone Veil, par exemple, malgré le fort peu de bien que je peux penser d’elles, autant de femmes politiques dont le statut et le parcours me semblent tout à fait rationnels, et donc respectables. Je ne cite pas non plus les « copines » en tout bien tout déshonneur comme Roselyne Bachelot ou Nadine Morano, dont la présence à de hauts niveaux de responsabilité politique m’apparait totalement saugrenue vu leur nullité crasse, présence qui me semble due à tout autre chose (et pour des raisons à mon sens évidentes, mais tous les goûts ou les dégoûts sont dans la nature) que des renvois d’ascenseur vers le septième ciel.

Mais soyons sérieux ! Tout le monde sait que Cresson fut la maîtresse de François Mitterrand... tout le monde sait que Dati ou Jouanneau ont été TRES proches de Nicolas Sarkozy... Tout le monde sait que les amours adultérins de Hollande et Hidalgo ont laissé des traces... tout le monde se doute que les présence au gouvernement de Yade et Belkacem n’a tenu qu’à leur fort joli minois, et connaissant la mentalité justement particulièrement machiste du personnel politique français (Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Strauss-Kahn, Hollande...), qui peut faire semblant de croire que cela s’est arrêté là ?

Vous écrivez à propos des donzelles que je cite, fustigeant mon supposé sexisme : « quelle autre compétence pourrait-elle bien mettre en œuvre ? » Et bien je vous le demande, justement : quelles étaient, quelles sont encore aujourd’hui leurs compétences ? Je suis curieux de vous lire à ce sujet !

Comme le disait Sasha Guitry, « je suis contre les femmes... tout contre ». Je les respecte trop pour les voir instrumentalisées de la sorte. Et je trouve bien plus lamentable, pour ne pas dire abject pour la dignité de la femme cette présence « en veux-tu en » voilà sur les fauteuils ministériels ou ceux de l’assemblée et du sénat de gourgandines sans aucune autre qualification que le minois qu’elles ont charmant ou le postérieur avenant, et j’ose l’écrire, de toute évidence accueillant. La promotion canapé, c’est aussi ancien que le plus vieux métier du monde. Cela ne vous défrise pas ? Moi, si !

La femme est le passé, le présent et l’avenir de l’homme... mais pas comme ça !

Marc LEROY - La Plume à Gratter