gogoRat gogoRat 22 octobre 2014 10:59

 D’après le Wiktionnaire : 
artisan : (xvi e siècle) Emprunté, au moment de la Renaissance, à l’italien artigiano, lui-même dérivé du latin ars, artis (« art »[Du latin ars (« habileté, métier, connaissance technique »).]) [...] .
Originellement, l’« artisan » est celui qui met son art au service d’autrui. Ce mot a la même origine que artiste, dont il a été synonyme jusqu’à la fin du XVIIe siècle. 
Par la suite, artiste s’est appliqué à ceux qui utilisaient leur art pour le plaisir, alors qu’artisan a été lié à l’esprit commercial.
 
par ailleurs, Claude Bernard disait :  ’L’art c’est moi, la science c’est nous’
 
 

 Peut-être ces rappels d’étymologie peuvent-ils aider à comprendre comment peut intervenir un amalgame un peu confus entre une dimension scientifique (voire un vecteur de discipline intellectuelle) de l’informatique ... et sa dimension commerciale.

 Pour des services un peu moins matérialistes qui sachent passer du « moi » au « nous », ne serait-il pas souhaitable que cette composante scientifique soit un peu plus visée par ceux "qui bricolent et inventent de nouveaux outils et services’  ?

Seulement, pour ce faire, logiciel libre et développement open source ne sont pas la panacée : du moins tant que bien trop de ses acteurs confondront  ’démocratie’ et ’mérite’ ou ’excellence’ (habileté et connaissances personnels).
Rappelons que c’est le paradigme aristocratique (du grec. aristos = « excellent », et kratos = « pouvoir ») qui fonde le pouvoir sur le mérite.
On pensera ici au leadership des développement collaboratifs.
 
 Les échanges précédents semblent bien confirmer la dimension politique de la question.
 
 Comment l’adoption des normes et standards est-elle moralement légitimée ?
Comment est-elle officiellement légitimée ?
 - standards de faits résultant d’une concurrence commerciale planétaire ’libre et non faussée’ ( y compris pour l’Open Source !) ?
 - ou standards officiels imposés dans des Etats démocratiques ?
 
  Il reste aujourd’hui malheureusement assez fréquent de voir s’ajouter à une recherche individuelle de reconnaissance, la prétention à servir une cause idéologique !
Alors, tant qu’on y est

  •  (sachant ces mots de Bertrand Russel : La logique est la science qui fonde les idées vraies, la psychologie la science qui explique les idées fausses.’)
pourquoi ne pas aller chercher aussi ce point de vue d’un psy :

Isidor Sadger, Jahrbuch der Psychoanalyse : 

les personnes anales sont animées par l’intime conviction qu’elles savent toujours mieux faire que les autres’


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