hommelibre hommelibre 5 novembre 2014 18:20

« En avant la Nov’Langue de l’extrême droite ! » 


... ah... ah... ah... smiley

Quand on ne pense que par Wiki, la pensée est limitée.

Voyez, rien qu’à cause d’un commentaire de ce genre, si réducteur, si insignifiant, si éclairant sur le mode de fonctionnement du cerveau primaire, il faut repenser les mots et les concepts, et ne pas se priver de reprendre ceux qui semblent devoir évoluer. Rien que pour cela il faut penser une nouvelle révolution culturelle, déboulonner les dogmes qui prévalent depuis 50 ans, mettre à plat, repenser, nettoyer les cerveaux.

Je reprends le concept de situationnisme, oui, dans la ligne méthodique des fondateurs et contre leur contenu idéologique. 

Au fait, on peut toujours se demander quelle est la pertinence du nom de ce mouvement. N’est-ce pas lui qui s’est trompé en l’utilisant ? Car il ne réfère pas une action ou une perception concrète. Le mot « spectacle » est lui-même peu relevant. Voir à ce sujet l’article de Jacques Bolo :


Si les mots ont un sens, spectacle est synonyme de représentation. L’idée de procuration est loin derrière, et extraite au forceps. Situation est synonyme d’état ou de mise en scène complexe. La simplification de Debord pointait la complexité du monde mais la refusait. Moi je l’accepte et cherche à la dire. Si le propos de Debord était de reprendre le contrôle de sa propre vie, sous des auspices marxiens, je dis la même chose, mais dans une pratique immédiate, en toutes situations, sans l’enfermement idéologique qu’on trouvait à l’origine (c’est d’ailleurs pour cela, ou à cause de cela, que je parle de rhétorique à propos de Debord, rhétorique qui met sur un piédestal une perception bien plus politique qu’artistique). 

Reprendre sa vie en main c’est entrer dans le spectacle, ce n’est pas le refuser.

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