Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 28 décembre 2014 14:04

La cause fondamentale de la crise est bien le système capitaliste lui-même, dans la transformation qui a eu lieu dans les années quatre-vingt.
C’est un système d’accaparement du travail humain par une oligarchie de plus en plus restreinte et de plus en plus fortuné.

Le capitalisme classique se contentait de’exploiter les salariés en leur payant juste ce qui les nourrisait lorsqu’ils produisaient beaucpup plus, la différence allait dans les dividendes, mais aussi dans les strcutures étatiques consées maintenir le consensus social. Ce capitalisme avait en général, sauf périodes de crises, besoin de main d’oeuvre en quantité, et le luttes, via les grèves, avaient permi un accroissement des conditions de vie des salariés (la classe ouvrière).

Aujourd’hui, le profit est bien plus importamnt et ne nécessite pas une abondante main d’oeuvre, grâce aux hautes technologies. À la limite, le système n’a plus besoin que d’une partie de l’humanité, pour faire des profits considérables. Le reste peut disparaître.

C’est le noeud de la crise, qui pour l’oligarchie n’en est pas une. Suraccumulation d’un côté, misère de l’autre, avec de surcroît abolission des États comme dernier rampart de la démocratie.

La seule solution pour en sortir est de contrer les Transnationales, de taxer les profits directement, notamment les entités créant des surprofits avec peu de salariés, de renationaliser les entrepreprises vitales (énergie, santé, réseaux, transports, etc.), mais avec contrôle démocratique, et de remettre en route la démocratie sociale, ainsi que la « gouvernance » des entreprises (démocratie interne, prise en compte du social, prise en coñpre des besoins réels de la population, etc.)

La lutte en cours se situe directement entre l’humanité et le capitalisme en mode turbo.


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