wesson wesson 18 mars 2015 20:18

Bonjour l’auteur, 


Vous avez raison de dire que Syriza ne s’est pas fait élire pour sortir de l’Euro (et d’ailleurs à priori les Grecs ne voulaient pas de cette solution), mais je crois que maintenant nous n’en sommes plus là : Ce n’est pas la Grèce qui sortira de l’Euro, mais la BCE qui va la foutre dehors ! 

Par exemple, ce jour le parlement Grec vient d’adopter une loi contre la grande pauvreté, que la commission Européenne a qualifié « d’action unilatérale qui va à l’encontre des engagements pris par le gouvernement Grec ». A noter que la loi en question a été votée par Syriza, mais aussi le Pasok et une bonne partie de ND, c’est à dire la droite. Elle bénéficiait d’un très large consensus.

Bref, la BCE est en train de plancher sur une sortie de la Grèce de la zone Euro, reste juste à savoir quel sera le montant de la décote sur la dette actuelle de 320 milliards. 

Si la sortie se fait conflictuellement, la décote pourrait atteindre 95%. Dans le cadre d’une sortie négociée, celle ci serait « seulement » autour de 86%.

En tout état de cause, une fois la sortie de l’Euro actée par la Grèce, la commission Européenne fera absolument tout ce qui est en son pouvoir pour enfoncer économiquement le pays : Il est primordial de montrer que la voie de la sortie de l’Euro ne peut être que catastrophique.

On verra bien ce qu’il en sera. En tout état de cause, l’élection d’un parti en Grèce qui souhaitait faire une autre politique allait bien évidemment en contradiction avec la construction Européenne, qui n’admettra jamais la possibilité d’une alternative, jusqu’à son implosion.

En tout cas, c’est enfin le retour du politique sur l’économique.

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