@verdad
j’ai dis que ce parti collabo était d’extrême droite, mais une minorité.
(...)
Jean-Pierre Azéma a forgé le terme vichysto-résistant pour qualifier ceux qui, après avoir cru dans le régime de Vichy (plus souvent dans la personne même de Pétain que dans la Révolution nationale), s’en sont détachés « sans esprit de retour » et ont rejoint la Résistance. Cette catégorie ne recouvre pas exactement la droite dure et l’extrême droite. L’ancien cagoulard Claude Hettier de Boislambert rejoint de Gaulle dès l’été 1940, Maurice Ripoche (fondateur de Ceux de la Libération) défend, initialement, un régime très semblable à Vichy, mais, plaçant la libération du territoire au-dessus de tout, n’entre pas dans l’administration pétainiste, et ouvre dès 1941 le mouvement à des hommes de gauche. À l’inverse, tous les résistants passés par Vichy (...) comme Gabriel Jeantet ou Jacques Le Roy Ladurie.
Les vichysto-résistants rejoignent la lutte contre l’occupant :
- Dès 1940/41 pour Pierre de Bénouville et Henri Frenay, et rompent ensuite, à partir de 1942 notamment, avec les principes de Vichy.
- Après le retour de Pierre Laval au pouvoir, en avril 1942, ou l’invasion de la zone libre, en novembre de la même année, comme les fondateurs de l’ORA ou François Mitterrand.
- Après la création de la Milice, en janvier 1943, et la défaite de Stalingrad, le mois suivant, comme François Valentin.
Outre les noms déjà cités, peuvent être mentionnés, parmi les vichysto-résistants, François Mitterrand, Maurice Clavel, Maurice Couve de Murville, Michel Debré et Alexandre Sanguinetti. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistance_int%C3%A9rieure_fran%C3%A7aise
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