@alinea
Il y a peut être confusion sur la définition de détaché.
C’est ne pas attacher les autres ou les choses à soi, ou à son égo (version bouddhiste), ce n’est pas se détacher des autres ou du monde.
J’aime lire mais je ne me suis pas empiffré de littérature bouddhiste, les conseilleurs sont pas les payeurs mais parfois on me demandait quel livre qui indique un peu la route ? Je répondait l’art de la compassion, pour se détacher on va vers l’autre, c’est pas trop le détachement généralement dans les têtes. C’est le détachement de ce putain d’égo, si on lui laisse des prises il s’accroche.
C’est vrai que si l’on est assez détaché, on peut paraitre détaché des autres, tout ce qui fait plaisir à l’égo des autres, il ne faut pas s’attendre à une réaction extraordinaire.

Tout comme le vide, ce n’est pas le néant, c’est simplement s’apercevoir que dire JE, c’est très très relatif.
Le principal obstacle à tout ce que veut le JE coté sagesse, c’est la présence du JE qui en empêche l’accès.Je me rappelle avoir lu dans un bouquin zen : le satori on ne le trouve pas quand on le cherche (JE veux trouver le satori), on le trouve quand on ne cherche plus (quand il n’y a plus de JE qui cherche)
C’est un peu le message que l’on trouve dans les livres à ce sujet, c’est plus ou moins alambiqué.
De mémoire discours et sermons de Houeï Nêng chez Albin Michel me paraissait le moins alambiqué au sujet du vide.

Comme l’ensemble de mes biens tiennent dans un sac à dos et pèse 23kg, je n’ai plus les livres sous la main pour les références exactes. Quand est un peu détaché on vit léger. Tout ce que j’avais j’ai donné, comme je suis un salaud, j’ai donné avec les problèmes qui sont liés au fait de posséder.