Neymare Neymare 12 mai 2015 14:39

Les évangiles, et en particulier celui de Jean, ne sont pas la simple histoire d’un homme, eut il été fils de Dieu.
Einstein disait « Dieu n’est pas caché, il est subtil », il en va de meme des évangiles. Au delà des interprétations que chacun peut en faire selon ce qu’il pense ou ses convictions religieuses, il existe dans les évangiles 2 cadres de lecture :
- le premier cadre que l’on connait tous au travers des interprétations qu’en font les religions
- un cadre plus subtil ou se mélangent faits historiques et lecture psychique de certains évènements
Ce second cadre n’apparait que lorsqu’on considère qu’avant d’etre « Christ » Jésus (pour donner son nom de scène) était un homme comme tous les autres. Pour qu’il devienne « fils de Dieu » il a fallut qu’il passe par une transformation psychique, qui n’est pas différente de celle de nombreux saints du Bouddhisme ou de l’indouisme.
Après une telle transformation le Christ n’est plus juif, ni essenien, ni quoi que ce soit, puisque cette transformation explose tous les cadres psychiques de l’homme, que ces cadres soient religieux, politiques ou autres.
L’homme ainsi transformé n’entre plus dans aucune case, il n’est donc pas le messie attendu par les juifs, pas plus qu’un chef religieux ou qu’un chef politique.
Or, les évangiles, et celui de Jean plus particulièrement décrivent la transformation psychique de cet homme : au début c’est un homme ordinaire, peut etre chef d’une communauté essenienne, c’est pour cette raison que cet homme est le premier et le mieux décrit dans cet évangile : Jean Baptiste. Et ses paroles ne laisse guère place au doute sur la transformation qui s’opère : « celui qui vient après moi était là avant moi », « je dois me faire petit pour qu’il puisse grandir », en effet personne n’aurait l’idée de dire des choses pareils de quelqu’un d’autre. S’il s’agissait de 2 hommes différents la réaction de JB serait simplement « on va s’allier pour etre plus fort ».
Et comment expliquer que les pharisiens interrogent JB sur le fait qu’il est le messie. Et il leur répond « je ne suis pas le messie », « Moi, je baptise d’eau, mais au milieu de vous il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui vient après moi »
« Qui vient après moi » signifie bien qu’il s’agit de la transformation du meme homme, ajouté au fait que JB précise bien qu’il est dejà « au milieu de vous ».
Celà explique aussi pourquoi les disciples de JB rallie scéance tenante et sans se poser de questions la personne que leur désigne JB, puisqu’il s’agit de lui meme.
Par ailleurs, JB sait des choses que seul celui qui passe par cette transformation psychique peut connaitre et comprendre, par exemple quand il dit « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. »
Phrase incompréhensible pour la plupart des gens (on voit bien que le christ n’a jamais oté le moindre peché du monde) mais qui prend tout son sens quand on comprend que ce changement psychique correspond à une vision (une interprétation) complètement différente du mond

Alors vous me direz si c’est JB le christ, il meurt 2 fois. Et c’est bien le cas : la première fois il s’agit de la mort de l’ego et cet évènement psychique est symbolisé de façon très pertinente par le chemin de croix et la crucifixion (notez que celle ci se déroule dans un lieu nommé « le crane », fallait la trouver celle là, quand je vous dis que c’est du subtil. La place réelle de la crucifixion dans les évangiles est donc au chapitre 1 et non à la fin. De cette mort de l’ego nait le Christ, tout comme le bouddha est né de la mort de l’ego de siddartha. Et la deuxième mort, cette fois du corps est bien l’exécution pour les raisons qu’en donne Flavius Joseph.

On comprend aisément que ceux qui ont voulu en faire une religion n’aient pas voulu qu’on comprenne que l’homme puisse devenir une divinité


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