Philippe VERGNES 28 mai 2015 14:21

@ alinea,


« Je pense que le pervers narcissique peut être un « vrai » sans pour autant trouver autour de lui la « victime » idoine ! »

Et bien alors, il a quitté son état de « pervers narcissique ». Puisque la perversion narcissique telle que décrite par Racamier est une prédation morale. Et qui dit prédation, dit justement « celui qui adopte l’attitude du sérial killer à la recherche de proie ». En ce sens, cela dément effectivement la suite de votre propos.

Les personnes qui peuvent être qualifiées de perverses narcissiques à un certain moment de leur vie et qui quittent cet état, soit elle entre en psychose (cf. échelle des dégradés de déni dans mon article sur l’historique de ce concept) ; soit (et c’est un aspect que je développerais ultérieurement tant personne n’y croit), c’est que le pervers narcissique s’est guéri de sa perversion. Bien que rare, ce cas est aussi possible. (Mais je suis là en opposition avec toutes celles et tous ceux qui traitent de ce sujet là, je ne manque pourtant pas d’argument en ma faveur même si tout reste à construire dans la prise en charge de ce type de trouble de la personnalité.)


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