gogoRat gogoRat 1er juin 2015 10:05

 Hé oui, ’sport’ et politicaillerie sont les deux faces d’un même attrape-nigauds
 mais ne jouons les naïfs : le phénomène est connu depuis la nuit des temps ... ou presque.
 J’en veut pour preuve la fameuse formule : 
 - que demande le peuple ? - panem et circences !
 
 Les érudits vous diront qu’il serait naïf de croire que le circenses ne faisait allusion qu’aux aspects purement ludiques des jeux du cirque ( déjà tout de même plus matures - avec des enjeux directs de vie et de mort pour les gladiateurs - que nos amusements passifs avec des professionnels payés pour courir après des baudruches remplies de vent  !). En fait, déjà le populos était bien autant motivé par les paris que par les performances des esclaves, dans ce circenses .
 
  Nombre de nos politicailleurs, arrivistes, voire à la limite un rien machiavéliques, le savent si bien qu’ils ont démarré leur carrière politique en gravitant dans les sphères du ’sport’ à la française .
 
 Par contre, ce qui s’est certainement perdu, c’est ce que recouvre ce mot anglais, malheureusement intraduisible en français, de fair-play.
 Wikipédia nous propose cette remarque :
’Sébastien Nadot considère que le fair play est né de deux mondes a priori antagonistes : celui de la guerre et celui de la courtoisie, deux arts pratiqués simultanément par les chevaliers médiévaux.’
 
 Où, sinon dans nos rêves, inavouables tant ils seraient considérés aujourd’hui comme ringards, pourrait-on chercher un esprit chevaleresque ?


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe