Hé oui, ’sport’ et politicaillerie sont les deux faces d’un même attrape-nigauds
mais ne jouons les naïfs : le phénomène est connu depuis la nuit des temps ... ou presque.
J’en veut pour preuve la fameuse formule :
- que demande le peuple ? - panem et circences !
Les érudits vous diront qu’il serait naïf de croire que le circenses
ne faisait allusion qu’aux aspects purement ludiques des jeux du cirque
( déjà tout de même plus matures - avec des enjeux directs de vie et de
mort pour les gladiateurs - que nos amusements passifs avec des
professionnels payés pour courir après des baudruches remplies de vent
!). En fait, déjà le populos était bien autant motivé par les paris que
par les performances des esclaves, dans ce circenses .
Nombre de nos politicailleurs, arrivistes, voire à la limite un rien
machiavéliques, le savent si bien qu’ils ont démarré leur carrière
politique en gravitant dans les sphères du ’sport’ à la française .
Par
contre, ce qui s’est certainement perdu, c’est ce que recouvre ce mot
anglais, malheureusement intraduisible en français, de fair-play.
Wikipédia nous propose cette remarque :
’Sébastien Nadot considère que le fair play
est né de deux mondes a priori antagonistes : celui de la guerre et
celui de la courtoisie, deux arts pratiqués simultanément par les
chevaliers médiévaux.’
Où, sinon dans nos
rêves, inavouables tant ils seraient considérés aujourd’hui comme
ringards, pourrait-on chercher un esprit chevaleresque ?
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