Dany40 6 juillet 2015 21:44

Le souci ici, comme dans la plupart des médias aimant s’adonner au « F-35 Bashing », c’est qu’on se complait à regarder les faits de façon parcellaire .... Pour saisir les capacités d’un programme comme le F-35, ainsi que ses potentielles faiblesses, il faut le voir dans sa globalité.

La globalité çà veut dire quoi ??? Et bien pour faire simple se projeter dans la période vitale d’usage de ce système d’armes en extrapolant ses capacités à cette époque et les capacités de ses ennemis ...

Si on s’en tient à la seule furtivité, il est important de comprendre qu’il s’agit d’une très vieille course à l’armement entre les systèmes radars et les systèmes visant à les brouiller (et la furtivité vient renforcer le camp des « brouilleurs »).
On nous parle tout le temps des radars AESA qui seraient capable de neutraliser la furtivité ... sans regarder le contexte général. La question n’est pas de savoir seulement si des AESA seront capable un jour de vaincre la furtivité ... ils le seront un jour ou l’autre !!! ... La question c’est de savoir si les F-35, qui sont capables de guerre électronique autonome et qui sont équipés de AESA, pourront brouiller les AESA ennemis à l’époque où ils seront un problème tactique pour leur capacité de furtivité ...

A ce niveau il est difficile de compter les points, mais Raytheon qui fourni les systèmes radars et guerre électronique du F-35 est une entreprise pionnière du AESA et les USA ont lancé depuis 2008 le programme NGJ (New generation jammer) qui est prévu pour pouvoir brouiller en High band et Low Band pour 2022 ... une capacité qui devrait théoriquement poser problème aux AESA.

Il faut être réaliste, tout dépend de l’avance technologique et du dynamisme opérationnel et institutionnel du pays en disposant ... A ce niveau il faut être aveugle pour ne pas voir l’avance nette que les USA sont en train de prendre sur le reste du monde ....


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