nisco (---.---.249.166) 27 décembre 2006 17:23

Si le travail fait partie de la condition d’Homme, la question que les hommes doivent se poser est simple : quelle place lui consacrer pour que la société soit la plus HEUREUSE possible ?

Or aujourd’hui les choix sociétaux ne visent en aucun cas l’augmentation du bonheur mais bien la CROISSANCE. Et cette croissance n’est lié qu’à l’argent, seul étalon qui permette de la mesuré.

Le bonheur ne peut être mesuré, allez-vous me dire, donc comment faire des choix pour la société pour augmenter le bonheur de tous ? C’est bien là que réside le défis que l’Homme peut (et doit) relever. Le malheur des riches montre bien que l’argent n’est pas du tout un paramètre corrélé au bonheur (les taux de suicide les élevés du monde se situent au Japon et en Suisse, pas au Burkina Faso ni au Brésil...). Acceptons cela et osons quelque chose de nouveau.

Ceci m’amène à la citation de Einstein (l’imagination est plus importante que la connaissance) : l’école, et je pense que c’est aussi pour cela que l’auteur de l’article soutient les « cancres », est faite pour tuer toute créativité chez les enfants afin qu’ils se « bourrent » de connaissances. On leur rabachent tous les jours que s’ils n’apprennent pas leurs leçons ils ne connaîtront jamais rien.

Si tirer des enseignements du passé et des expériences des autres est primordial pour avancé dans la réflexion, il est nécessaire de cultiver chez les jeunes un esprit de créativité, ce que l’école telle qu’elle est aujourd’hui, cherche plutôt à combattre. Et c’est pour cette raison que se sont des cancres qui ont donné des gens tels que Brassens ou Guitry. En cela je suis totalement opposé à votre hypothèse que s’ils avaient été bons à l’école ils se seraient surpassé. Bien au contraire, c’est leur refus de l’école qui leur a permis de préserver leur imagination.

Travailler 2 heures par jour ça me va, et le reste du temps si j’aime avoir le « laisir du muscle après l’effort » rien ne m’empêche de m’adonner à des pratiques physiques. Mais pourquoi forcer les gens à se fatiguer ?

La société d’aujoud’hui ne laisse plus aucune place à la l’imaginaire, au bonheur, à la contemplation, à la rêverie, etc. Bref en un : à l’oisiveté !

J’espère que vous aurez, mon cher bill, cette fois la force de lire cette intervention, il vous restera encore du tempos, je l’espère pour vous, pour vous reposer après ! smiley


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