yorgos delphis yorgos delphis 24 juin 2015 00:49

yorgos delphis


@César Castique

Il n’y a aucune commune mesure entre un esclave en Grèce et ailleurs. Un esclave en Amérique p.e. n’avait pas le droit de s’arrêter pour boire de l’eau. Il était abattu sur le champs comme exemple. 

Un esclave en Grèce - souvent prisonnier après une guerre - touchait une obole par mois comme un député. Seuls les juges touchaient 3 oboles par mois et cela pendant un an. Un esclave avait le droit de faire du commerce et souvent il pouvait même acheter sa liberté !!!

Aristote avait un ami lorsqu’il était étudiant à l’Académie de Platon. Il s’appelait Ermias et il était esclave. Quelques années plus tard, lorsque Ermias est devenu tyran de la ville Atarnée (il n’y avait pas que des démocraties en Grèce), lui a permis de rencontrer une charmante femme du monde... Il a fini par l’épouser et ils vécurent ensemble jusqu’à la fin. Il a même écrit un poème à son ami pour le remercier.

Des esclaves, il y en a partout. Ce que l’on cherche, ce sont des hommes qui pensent. En Grèce on rencontre encore aujourd’hui quelques uns qui s’intéressent. La crise financière malheureusement c’est l’arbre qui nous cache l’immense foret de véritables valeurs. 8% seulement de la littérature grecque nous est parvenue et on arrive encore à voir la beauté du cosmos. 

Platon dans le Cratyle, nous dit que la langue grecque n’est pas l’œuvre d’un esprit humain. Sa perfection ne peut être que celle d’une inspiration divine. Le contraire de l’« espéranto ». C’est ainsi qu’on ne peut que la partager, avec ceux qui le désirent, bien sur. Il suffit de l’étudier. 

(J’espère que la ministre de l’éducation saura tendre sa tendre oreille sur mon article...)

Merci

Y.D.

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